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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Rassemblement électoral: l’intransigeance face à la démocratie


La politique, terrain d'engagements passionnés et de conflits parfois inévitables, est en effervescence à la veille de la campagne électorale officielle. Le Collectif des candidats, insatisfait des conditions actuelles, est déterminé à repousser la date des élections. Mais à quel prix?


Après une journée tragique, le Collectif a organisé une "marche pacifique" en invitant ses fidèles à Andranonahoatra Itaosy. L'objectif ? Souligner les revendications majeures : un rejet des candidats étrangers, une élection transparente, la refonte de la CENI et l’établissement d'une Cour Électorale Spéciale. Ces demandes semblent refléter un souci légitime de transparence et d'intégrité. Mais le défi majeur reste : comment faire accepter ces revendications dans une ambiance déjà chargée?


Marc Ravalomanana, malgré ses blessures, a été au cœur du mouvement, rejoint par plusieurs figures politiques notables. La position du Collectif est claire: l'élection peut attendre si toutes les conditions ne sont pas réunies. Une déclaration qui pourrait sembler raisonnable, mais qui en réalité, pourrait mettre en péril la stabilité politique du pays.


Un point de tension majeur est la question de la "propagande". Le Collectif semble être en désaccord avec un camp opposé qui, selon eux, continue sa campagne malgré les tentatives de médiation. Ce désaccord n’est-il pas symptomatique d'une fracture plus profonde dans la politique malgache?


La référence à des rencontres avec des partenaires étrangers et aux chartes internationales souligne une dimension internationale à ce débat. C'est un rappel que Madagascar ne fonctionne pas en vase clos et que ses décisions ont des répercussions au-delà de ses frontières.


Le rôle de médiateur du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar soulève également des questions. Le Collectif semble prêt à accepter leurs conseils pour le bien du pays. Pourtant, il est évident qu'un camp refuse d'écouter, laissant ainsi la situation stagner.


Le Collectif semble prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une crise majeure. Ils ont même consulté l'ambassadeur sud-africain, soulignant les inquiétudes quant à l'organisation des élections. L'intervention possible du "Comité des Sages" de la SADC montre que la situation est prise au sérieux à l'international.


Toutefois, un questionnement demeure : la démocratie peut-elle vraiment s'épanouir dans un climat de méfiance et de revendications constantes? Ce débat est crucial pour l'avenir politique de Madagascar. À mesure que la date des élections approche, le pays semble se trouver à un carrefour. La décision qui sera prise pourrait façonner l'avenir politique de la nation pour les années à venir.

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