Remise en question de l'épreuve de surf à Tahiti pour les JO de Paris 2024
- Ravoavahy Raharimalala
- 3 déc. 2023
- 2 min de lecture

La tenue de l'épreuve de surf des Jeux olympiques de 2024 à Teahupoo, en Polynésie française, se trouve remise en question suite à des problèmes environnementaux survenus lors d'essais techniques. Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a annulé sa visite prévue à Teahupoo après que la barge destinée à l'installation de la nouvelle tour des juges a endommagé le corail lors des essais techniques. Cette situation a soulevé des préoccupations quant à la viabilité et à l'impact environnemental de cette compétition.
Problèmes environnementaux lors des essais techniques
Les incidents survenus lors des essais techniques ont été documentés par des associations environnementales. La barge, destinée à accueillir la nouvelle tour des juges pour la compétition, a causé des dommages au corail lors de sa manœuvre. Face à ces événements, Moetai Brotherson a décidé d'annuler sa visite prévue et a également suspendu les travaux initialement prévus pour débuter prochainement. Il a exprimé des inquiétudes quant à l'utilisation des anciennes installations, affirmant que cela pourrait éventuellement mettre en danger la vie marine.
Position ferme sur la préservation de l'environnement
Moetai Brotherson a clairement exprimé sa position en faveur de la préservation de l'écosystème local, affirmant qu'il ne prendrait pas le risque de nuire à la santé des récifs coralliens en utilisant des équipements anciens. Il a souligné la responsabilité de préserver l'environnement délicat de Teahupoo, mentionnant les impacts possibles sur la vie marine si des mesures de précaution adéquates n'étaient pas prises.
Incertitudes sur la suite des événements
La décision de suspendre les travaux et de remettre en question l'utilisation des équipements existants a soulevé des incertitudes quant à la manière dont l'épreuve de surf pour les JO de Paris 2024 sera organisée à Teahupoo. Les autorités locales et les organisateurs devront désormais réévaluer la situation et trouver des solutions pour garantir à la fois la réalisation de l'événement sportif et la préservation de l'écosystème marin fragile de la région.