Le pape François appelle à "retrouver l'âme européenne" lors de sa visite de trois jours en Hongrie.
Les points communs et divergences entre le pape François et le Premier ministre hongrois Viktor Orban ont été au cœur de la visite du Saint-Père en Hongrie. Tandis que Viktor Orban s'oppose fermement à l'accueil des migrants, le pape François appelle à la bienveillance envers les réfugiés et a été critiqué en 2015 par un éditorialiste influent pour cette position. La politique migratoire de la Hongrie a également été condamnée par la Cour de justice de l'Union Européenne. Malgré ces divergences, la guerre en Ukraine a apaisé les relations entre Budapest et le Vatican, avec une condamnation commune de l'agression russe en Ukraine.
Cependant, des différences persistent entre les deux leaders, avec Viktor Orban qui refuse de critiquer le Kremlin et souhaite que l'Ukraine dépose les armes, tandis que le pape François appelle au cessez-le-feu. Malgré cela, le gouvernement hongrois veut présenter le pape comme un allié et martèle que lui et la Hongrie sont les seuls à vouloir la paix. Si la visite du pape François en Hongrie avait une teneur pastorale, pour Viktor Orban, elle avait une portée politique.