Rentrée sous tension : entre les propositions de Macron et les attentes des enseignants, Gabriel Attal est attendu au tournant.

Avant même que Gabriel Attal, le nouveau ministre de l'éducation nationale, n'ait officiellement commencé sa mission, le Président Emmanuel Macron a abordé des sujets clés de la réforme éducative. Dans une interview, le président a évoqué des changements possibles, notamment une proposition de retour à l'école dès le 20 août pour certains élèves et une révision des programmes d'histoire.
Ces déclarations ont suscité des inquiétudes au sein de la communauté éducative. Alors que ses membres rencontrent Gabriel Attal, celui-ci s'engage à instaurer un dialogue et une écoute accrue, soulignant l'importance de la confiance du personnel envers le ministère. Toutefois, le contexte actuel est tendu, marqué par des sentiments d'épuisement et de méfiance envers les politiques.
Un sondage récent révèle que sur 34 000 personnels de l'éducation, 71% ne se sentent pas valorisés dans leur travail, contre 52% en 2016. De plus, une majorité écrasante de 90% n'est pas en accord avec les décisions actuelles en matière de politique éducative.