Le Conseil de sécurité des Nations unies a une fois de plus différé son vote sur Gaza. Les États-Unis se sont déclarés prêts à soutenir la dernière version du texte, prévoyant des "mesures urgentes" pour améliorer l'accès à l'aide humanitaire dans l'enclave. Cependant, ce texte ne demande pas un arrêt immédiat des hostilités.
Bilan alarmant des frappes israéliennes à Gaza selon le Hamas
Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, les frappes de l'armée israélienne ont causé la mort de plus de 20 000 personnes et blessé 53 320 autres depuis le 7 octobre. Ces chiffres alarmants soulignent l'ampleur dévastatrice des conséquences des frappes israéliennes sur la population civile de l'enclave palestinienne.
Poursuite des hostilités et victimes civiles
Les bombardements israéliens se poursuivent, engendrant de nouvelles victimes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon les déclarations du ministère de la santé du territoire géré par le Hamas. L'intensité des frappes a été marquée par 230 attaques en 24 heures, principalement concentrées dans le sud de l'enclave. Un des points de passage de Kerem Shalom a été visé, entraînant la mort de quatre personnes et interrompant les activités des agences onusiennes pour acheminer l'aide humanitaire.
Pertes humaines et continuité des combats
L'armée israélienne a annoncé la mort de deux nouveaux soldats, portant le nombre de militaires décédés à 139 depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre. Israël revendique avoir éliminé "plus de 2 000" individus qualifiés de "terroristes" dans la bande de Gaza depuis le 1er décembre, cherchant ainsi à justifier ses actions militaires.
La situation à Gaza demeure critique, avec un report du vote des Nations unies sur la question et une escalade des hostilités, engendrant un bilan humain alarmant. Les affrontements persistants mettent en péril la vie de milliers de civils, exacerbant une crise humanitaire déjà désastreuse dans cette région.
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