Reprise des activités parlementaires après une période électorale agitée

La période électorale mouvementée, ayant monopolisé l'attention nationale, se calme progressivement, laissant place au retour des parlementaires dans les enceintes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Après une campagne présidentielle intense, une nouvelle phase d'activités législatives semble débuter.

Réorientation vers les priorités législatives

Au Sénat, à quelques semaines de la fin de la session ordinaire, les sénateurs ont entrepris de restaurer l'ordre institutionnel en mettant en avant l'examen des lois. Ils ont prévu de débuter l'étude du projet de loi de finances 2024 dès le 5 décembre prochain en commission, marquant ainsi un retour aux préoccupations principales du Parlement. De son côté, l'Assemblée nationale attend le retour des députés, appelés à reprendre leurs travaux législatifs après leur implication dans la campagne présidentielle, ayant mis en pause l'examen des textes législatifs.

Absence de concentration sur les travaux parlementaires

Le début de la session parlementaire mi-octobre a révélé une réalité préoccupante : l'absence délibérée des députés dans les salles de séances à Tsimbazaza. Cette inactivité législative a suscité des inquiétudes quant à leur volonté de remplir leurs responsabilités. La campagne présidentielle a pris le dessus sur les travaux parlementaires, laissant en suspens des initiatives législatives importantes, notamment l'examen habituel de la loi de finances.

Tensions politiques et changements d'allégeance

Les tensions au sein de la majorité présidentielle ont été exacerbées, entraînant le départ de figures influentes ayant choisi de changer d'allégeance politique voire de se présenter comme candidats à l'élection présidentielle, défiant ouvertement le président en exercice, Andry Rajoelina.

Perspectives de normalisation

L'impact de cette période de désintérêt parlementaire a été ressenti au Sénat également, où les sénateurs se sont également impliqués dans la campagne présidentielle. Cependant, une lueur d'espoir pour un retour à la normalité se profile. Les sénateurs ont adopté un nouvel ordre du jour dans le but de restaurer le fonctionnement régulier de l'institution, marquant ainsi une volonté de revenir aux activités parlementaires fondamentales.

La transition de la campagne présidentielle aux travaux législatifs représente un moment crucial pour le Parlement. Malgré une période d'interruption des activités parlementaires, l'adoption de nouvelles agendas au Sénat et l'attente du retour des députés témoignent d'une volonté de renouer avec les responsabilités parlementaires et de traiter les questions urgentes qui attendent une résolution.