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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Roland Ratsiraka : dénonciations et appels à la transparence électorale


La situation politique à Madagascar reste tendue, avec des allégations de fraude électorale et des tensions croissantes. Roland Ratsiraka, président du parti MTS, exprime ses préoccupations et appelle à des élections transparentes et équitables.


Il commence par dénoncer la présence de personnes en uniforme de gendarme, potentiellement étrangères, qui auraient reçu l'ordre de tirer sur les candidats. Il remet en question la responsabilité du Premier ministre Ntsay et du SEG (Service d'Études et de Documentation Générale) dans ces événements et souligne que de telles actions ne sont généralement pas utilisées contre les criminels notoires.


Ratsiraka rappelle également des précédents, notamment en 2009 lorsque le maire de Tananarive, Andry Rajoelina, avait appelé à des manifestations pour dénoncer des violations de la démocratie et de l'État de droit par le gouvernement de l'époque. Il fait remarquer que l'histoire semble se répéter, mais cette fois-ci avec une escalade des violences et une répression accrue.


Il cite l'article 20 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui garantit le droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique, et insiste sur l'importance du respect de ces droits fondamentaux.


Quant aux élections, Ratsiraka souligne que la question n'est pas seulement de savoir quand elles auront lieu, mais aussi de déterminer le type d'élections nécessaires. Il met en doute la crédibilité du processus électoral actuel, faisant référence à des recommandations non suivies émises par l'Union européenne en 2018.


Il réagit également aux appels de la communauté internationale en faveur de la tenue d'élections pacifiques, rappelant que les intérêts nationaux devraient prévaloir. Il met l'accent sur la nécessité d'un dialogue pour trouver une solution adéquate et pacifique.


Enfin, il critique le processus électoral en cours, en particulier la Ceni (Commission Électorale Nationale Indépendante) et la HCC (Haute Cour Constitutionnelle), qu'il considère comme partiales et contestées. Il appelle à la formation d'un gouvernement d'union nationale à des fins électorales pour assurer l'équité et la transparence.


La situation politique à Madagascar reste complexe, avec des appels au dialogue et à la réforme électorale pour garantir des élections justes et crédibles.

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