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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Sénat malgache : la pression montante contre Herimanana Razafimahefa


Le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, traverse actuellement une tempête politique qui remet en question non seulement son leadership mais aussi la stabilité des institutions du pays. De nombreux acteurs, notamment des membres influents de la société civile, ont récemment intensifié leur critique à son encontre. Ici, nous allons explorer les différentes facettes de cette crise.


Le point de rupture : le refus de l'intérim

Le KMF/CNOE, une organisation de la société civile, est revenue sur la décision de Razafimahefa de refuser d'assurer l'intérim de la présidence suite à la démission du président en exercice. Ce refus est vu comme un acte de dérobade qui, selon le CNOE, justifierait sa démission. Ce point de vue semble partager un large écho, faisant perdre à Razafimahefa un soutien précieux.


La dignité des institutions

La critique du CNOE ne s'arrête pas à l'acte individuel de Razafimahefa. Elle s'étend à une critique plus large du fonctionnement des institutions. Le sentiment croissant est que les institutions du pays, y compris le Sénat, sont devenues des "marionnettes de l'Exécutif".


Le processus électoral en jeu

Le CNOE a également exprimé son inquiétude quant à l'impact de cette crise sur le processus électoral. Toutefois, il insiste pour que cette situation ne soit pas utilisée comme prétexte pour repousser les dates des prochains scrutins fixées au 9 novembre et 20 décembre. Selon l'organisation, tout retard ou changement serait inacceptable.


L'appel à l'impartialité

Au-delà de la démission de Razafimahefa, le CNOE réclame également l'impartialité du gouvernement dans le processus électoral. L'organisation refuse toute mise en place d'une transition, arguant que cela perturberait davantage le climat politique déjà tendu.


La controverse entourant Herimanana Razafimahefa est devenue un symptôme plus large des tensions politiques et institutionnelles à Madagascar. Son cas sert de catalyseur à des questions plus larges sur l'intégrité des institutions et le futur du processus démocratique dans le pays. Le CNOE et d'autres organisations de la société civile semblent déterminés à tenir les acteurs politiques responsables, plaçant ainsi la barre haute pour la gouvernance dans les mois à venir.

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