L'UNFPA et la fondation Akbaraly lancent un appel urgent pour le dépistage du cancer du col de l'utérus en mettant en lumière une tendance inquiétante : l'apparition de la maladie chez des jeunes femmes. Le phénomène, qui se manifeste avec de plus en plus de fréquence, est attribué, entre autres, à la sexualité précoce.
Rajeunissement des cas
Des études ont montré que le cancer du col de l’utérus touche de plus en plus les jeunes. Selon le Dr Francesco Cimino, depuis 2014, parmi les 200 000 femmes dépistées par la fondation Akbaraly, 14% étaient positives avec un âge moyen de 25 ans. Ce rajeunissement des cas est lié, selon lui, à l'entrée plus précoce des femmes dans la vie sexuelle, à la multiplication des partenaires, et donc à un risque accru de maladies sexuellement transmissibles.
Appel à l'action
Devant cette situation alarmante, l'UNFPA, la fondation Akbaraly, et le ministère de la Santé publique ont organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus tout au long du mois. L’objectif est de sensibiliser un maximum de femmes, notamment celles ayant déjà eu des relations sexuelles, compte tenu de leur exposition au VPH (virus du papillome humain), un facteur de risque pour ce cancer.
Dépistage de masse
Pour faciliter le dépistage, plusieurs centres sont mobilisés, dont le centre médical Kintana à Ambatomena pour Antananarivo. Ces dépistages sont décrits comme indolores, rapides et faciles. Le Dr Cimino souligne l'importance d'un dépistage précoce pour une meilleure prise en charge.
Le message clé est la sensibilisation à l'importance du dépistage précoce et à la prise de conscience des facteurs de risque, tels que la sexualité précoce. Les autorités et les organismes engagés dans cette cause insistent sur la nécessité de protéger et d'informer les jeunes femmes pour une meilleure santé reproductive et générale.
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