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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Stade Barea Mahamasina : une visite technique confirme l’avancée des rénovations et fixe les dernières exigences

Le stade Barea Mahamasina a fait l’objet, ce 26 novembre 2025, d’une visite technique organisée à la suite du retour de sa gestion sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’inspection avait un objectif précis : observer de près l’avancement des travaux, suivre le déroulement des rénovations et vérifier la conformité de l’infrastructure aux normes imposées par la Confédération Africaine de Football (CAF) en vue de l’homologation du stade. Au terme du contrôle, les responsables présents ont constaté que 90 % des travaux sont achevés. Mais certaines finitions restent en cours et nécessitent une attention particulière afin de répondre intégralement aux huit critères exigés par la CAF. Les autorités indiquent qu’un rapport d’expertise devra être sollicité pour analyser en détail les travaux restants et l’application des exigences obligatoires. Tous les travaux devront être terminés dans les délais impartis, conformément aux directives émises. La visite a aussi été l’occasion de rappeler une priorité : permettre aux athlètes malgaches de bénéficier pleinement du stade, avec des espaces spécifiques dédiés aux différentes fédérations pour une utilisation durable de l’infrastructure. Sur place, ont assisté à cette visite le Président de la Fédération Malagasy de Football, le Directeur Général chargé de la gestion du stade, ainsi que plusieurs responsables du ministère.

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Une visite technique menée au lendemain d’un changement de tutelle

Cette visite du 26 novembre 2025 intervient dans un contexte administratif particulier : la gestion du stade Barea Mahamasina est revenue sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Le retour de cette responsabilité au sein du département ministériel a entraîné la volonté d’effectuer un état des lieux complet de l’infrastructure et des travaux de rénovation en cours. Une démarche de suivi qui s’inscrit dans une logique de contrôle et de relance, au moment où le stade doit répondre à des objectifs précis et à des normes sportives continentales.

Le choix d’une visite technique traduit d’abord l’importance accordée au chantier. Il ne s’agit pas d’une simple visite protocolaire mais d’un contrôle centré sur les travaux, leur progression et leur conformité. La mission confiée aux responsables sur place est claire : vérifier la réalité de l’avancement tel qu’il est annoncé, apprécier la qualité des rénovations en cours et identifier d’éventuels points de blocage. Le stade, infrastructure nationale emblématique, est au cœur d’attentes multiples, à la fois institutionnelles et sportives.

L’inspection souligne aussi la volonté des autorités de reprendre en main un équipement qui doit, à terme, bénéficier à un large public. Le stade est décrit comme un bien collectif. Dans cet esprit, le ministère entend s’assurer que les travaux sont menés conformément aux directives émises et au calendrier fixé. Cette dimension de gouvernance est omniprésente dans la démarche engagée : revenir sur le terrain, observer les progrès et mettre sur la table les dernières exigences.

Enfin, la présence de plusieurs responsables du ministère lors de l’inspection renforce la portée de l’événement. La visite se veut une étape officielle de relecture du chantier, tout en servant de signal sur la nécessité d’un fonctionnement transparent et contrôlé. L’état des lieux n’est pas seulement technique ; il est aussi politique au sens institutionnel du terme, dans la mesure où il engage la responsabilité de l’État sur un équipement présenté comme appartenant à tous les Malgaches.

90 % des travaux achevés : un constat rassurant, mais encore incomplet

Le constat central de la visite est sans ambiguïté : 90 % des travaux sont achevés. Ce chiffre, relevé au cours du contrôle, marque un niveau d’avancement significatif et permet de mesurer le chemin parcouru sur le chantier de rénovation. Dans une inspection dont l’objectif était d’observer de près la progression réelle, ce pourcentage traduit un état général jugé satisfaisant par les responsables présents.

Cependant, la visite ne s’est pas limitée à un bilan chiffré. Les inspecteurs ont noté que certaines finitions restent en cours. Ce point est essentiel : l’achèvement global n’équivaut pas à une finalisation complète et conforme de tous les éléments. Les finitions, souvent déterminantes dans une logique d’homologation, doivent être examinées avec une attention particulière. Autrement dit, les travaux qui restent à réaliser se situent sur des aspects jugés suffisamment sensibles pour conditionner la validation finale.

La mention de finitions encore en cours met également en lumière l’importance d’une lecture qualitative du chantier. À ce stade, il ne s’agit pas seulement de terminer, mais de terminer correctement, en tenant compte des critères imposés par l’instance sportive continentale. La nécessité d’un regard plus précis sur les travaux résiduels se justifie par le fait que le stade doit répondre à l’ensemble des exigences de la CAF.

Dans ce contexte, le pourcentage de 90 % peut être lu de deux manières. D’un côté, c’est un indicateur de progression qui confirme l’avancée du chantier et sa proximité avec la phase finale. De l’autre, il rappelle qu’un chantier n’est véritablement achevé que lorsque les derniers détails, ceux qui déterminent la conformité et la sécurité d’usage, sont finalisés. La visite technique insiste implicitement sur cette réalité : une infrastructure sportive n’est homologable qu’à la condition de respecter intégralement les normes requises, sans exception ni approximation.

Ce bilan partiel sert donc de point d’appui pour la suite. Il renseigne sur le niveau général d’avancement, mais ouvre aussi sur l’étape la plus délicate : celle de la mise en conformité totale, des finitions et des derniers ajustements. Une phase qui, dans la logique du ministère, doit être menée sans relâche pour aboutir à un stade pleinement opérationnel et conforme.

Les huit critères de la CAF au centre de l’évaluation

La visite technique avait notamment pour but de vérifier la conformité du stade aux normes exigées par la Confédération Africaine de Football en vue de son homologation. L’enjeu est explicite : répondre intégralement aux huit critères imposés par l’instance continentale. Ce chiffre de huit critères vient structurer la phase actuelle du chantier. L’inspection s’est donc déroulée avec cette grille en tête, afin d’identifier les points déjà conformes, ceux en voie de l’être et ceux qui nécessitent encore des corrections.

Même si les critères ne sont pas détaillés dans le compte rendu de visite, leur mention suffit à mesurer leur poids. Ils constituent en effet la base d’évaluation pour toute homologation. Les finitions restant en cours doivent donc être examinées à la lumière de ces critères. La logique est simple : tant qu’un seul critère n’est pas rempli, l’homologation ne peut être pleinement acquise.

Les responsables ont insisté sur la nécessité d’un examen attentif des travaux restants, précisément parce qu’ils doivent correspondre à ces exigences. Le stade est proche de l’achèvement, mais c’est la conformité totale, et non partielle, qui est recherchée. Cette exigence de complétude renvoie à une démarche de rigueur : chaque élément doit être validé, chaque finition alignée sur les normes.

Dans le prolongement de cette exigence, il a été jugé indispensable de solliciter un rapport d’expertise. L’objectif de ce rapport est d’analyser en détail les travaux restants et la mise en œuvre des exigences obligatoires. Ce recours à l’expertise souligne la prudence des autorités : à ce stade final, il ne s’agit pas de s’en remettre à une simple observation visuelle ou à une appréciation générale, mais de documenter précisément ce qui reste à faire et d’en mesurer la conformité.

L’expertise permet aussi d’établir un diagnostic clair, qui servira à orienter les dernières étapes du chantier. Elle fait partie d’une logique de contrôle renforcé, où l’État et les gestionnaires du stade se donnent les moyens de vérifier, avec méthode, la qualité et la conformité des travaux.

Enfin, les autorités ont rappelé que tous les travaux devront être terminés dans les délais impartis, conformément aux directives émises. Cette phrase indique l’existence d’un calendrier et d’instructions préalables. La fin des travaux n’est pas laissée à une temporalité ouverte : elle doit s’inscrire dans un cadre défini. L’homologation dépend donc autant de la qualité finale que du respect des délais, ce qui place les gestionnaires et les entreprises en charge des rénovations face à un double impératif.

L’usage du stade par les athlètes et les fédérations comme priorité affichée

Au-delà de la conformité sportive continentale, la visite a mis en avant une priorité nationale : permettre aux athlètes malgaches de bénéficier pleinement du stade. Cette déclaration insiste sur la vocation première de l’infrastructure, qui doit être un outil au service du sport local. Le stade n’est pas seulement un équipement à homologuer ; il est aussi un lieu d’entraînement, de compétition et de rassemblement pour les sportifs du pays.

Dans le même esprit, il a été précisé que des espaces spécifiques seront dédiés aux différentes fédérations. Cette décision vise à permettre à ces structures de pouvoir utiliser durablement le stade. L’idée est de garantir une appropriation dans la durée, avec des installations adaptées à leurs besoins. L’infrastructure doit donc être pensée comme un espace partagé mais organisé, où chaque fédération dispose de conditions lui permettant d’exercer ses activités.

Cette orientation traduit une vision fonctionnelle du stade : une fois rénové, il doit être pleinement opérationnel et utile à l’ensemble de l’écosystème sportif national. Les espaces dédiés garantissent une utilisation régulière et structurée, plutôt qu’un usage ponctuel ou limité.

L’inspection a aussi servi de tribune pour rappeler une dimension symbolique forte : le stade appartient à tous les Malgaches. Cette formule consacre la nature collective de l’équipement et délimite une responsabilité partagée. Elle impose une gestion transparente et équitable, présentée comme indispensable pour l’intérêt commun.

Dans une infrastructure aussi importante, la gestion devient aussi stratégique que les travaux eux-mêmes. Les propos rapportés insistent sur la nécessité de transparence afin que les bénéfices du stade soient accessibles au plus grand nombre et que son usage ne soit pas réservé à quelques acteurs. La mention d’une gestion équitable résonne comme un principe directeur : l’équipement doit servir l’intérêt commun, en répondant aux besoins des athlètes et des fédérations de manière équilibrée.

Cette approche, exprimée lors d’une visite technique, montre que la rénovation matérielle du stade va de pair avec une réflexion sur son futur mode de fonctionnement. L’État, via le ministère, et les responsables de la gestion du stade affichent l’ambition de concilier conformité internationale et utilité nationale. Le stade est censé répondre aux exigences de la CAF tout en devenant un lieu durable d’activité pour les sportifs malgaches.

Une mobilisation d’acteurs sportifs et institutionnels autour de la dernière ligne droite

La visite technique du 26 novembre 2025 a réuni sur place plusieurs figures clés. Parmi les participants figuraient le Président de la Fédération Malagasy de Football, le Directeur Général chargé de la gestion du stade, ainsi que plusieurs responsables du ministère. Cette composition illustre la nature collective de l’enjeu. L’homologation et l’achèvement des travaux concernent directement la fédération de football, les gestionnaires de l’infrastructure et l’État.

La présence du Président de la Fédération Malagasy de Football n’est pas anodine. Elle situe clairement la rénovation dans une perspective de compétition et d’organisation sportive. La fédération, en tant qu’acteur majeur du football national, est directement concernée par la conformité du stade aux critères de la CAF. Sa participation à la visite montre que l’évaluation technique ne se fait pas en vase clos : elle associe les autorités sportives nationales aux autorités institutionnelles.

Le Directeur Général chargé de la gestion du stade, de son côté, se trouve au cœur du dispositif. Sa présence signale une continuité de responsabilité. C’est à lui que revient la mission de suivre l’état de l’infrastructure, d’appliquer les directives émises et d’assurer que les travaux aboutissent à un stade conforme et fonctionnel. La visite technique souligne ainsi que la gestion opérationnelle du stade est un sujet central, au même titre que le chantier.

Quant aux responsables du ministère, leur participation rappelle le retour de la tutelle au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Le ministère se positionne comme garant de la bonne marche du chantier et de la future gouvernance. Son implication directe suggère une volonté de supervision rapprochée à l’approche de la fin des travaux.

La mobilisation de ces acteurs autour d’une visite technique traduit l’entrée dans une dernière ligne droite. Les 90 % de travaux achevés indiquent que l’objectif se rapproche, mais les finitions restantes et le besoin d’un rapport d’expertise montrent que le stade n’est pas encore prêt à être homologué sans réserve. Dans cette phase, chaque acteur a un rôle précis : la fédération pour l’enjeu sportif, la direction de gestion pour la conduite opérationnelle, et le ministère pour la tutelle, les directives et l’intérêt public.

Enfin, cette visite a valeur de point d’étape officiel. Elle permet de dresser une photographie précise du chantier à une date donnée, de rappeler les objectifs à atteindre, et d’insister sur les délais. À travers la constatation des avancées et des manques, l’inspection juge la situation suffisamment avancée pour engager un contrôle d’expertise et appeler à la finalisation rapide des travaux. L’enjeu est double : répondre aux huit critères de la CAF pour l’homologation, et ouvrir l’infrastructure dans les meilleures conditions au bénéfice des athlètes malgaches et des fédérations.

En somme, la visite technique du stade Barea Mahamasina marque un moment décisif : celui où l’on bascule de la progression du chantier vers la phase finale de conformité. Les autorités constatent un niveau d’avancement élevé, imposent un examen rigoureux des finitions, sollicitent une expertise détaillée et réaffirment la vocation collective du stade. À l’approche de l’achèvement, la pression sur les délais et la transparence de la gestion est posée comme indispensable pour que ce stade, présenté comme appartenant à tous, devienne pleinement opérationnel et conforme aux exigences continentales.

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