À l'approche de l'expiration de l'accord céréalier mondial prévu pour le 18 mars et de sa prolongation de quatre mois, la Russie évoque des obstacles potentiels à sa mise en œuvre complète et soulève des questions.
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que l'accord céréalier mondial n'était pas entièrement mis en œuvre du point de vue de Moscou, ce qui rendrait son extension difficile. Selon la Russie, des obstacles persistent dans l'exportation de céréales et d'engrais, notamment en raison de sanctions qui empêcheraient les navires russes d'arriver à destination et les navires étrangers d'accoster en Russie.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les pays occidentaux devraient garantir la mise en œuvre intégrale de l'accord céréalier mondial. Moscou avait précédemment accusé l'Occident de saboter la partie russe de l'accord en bloquant 260 000 tonnes d'engrais à destination des pays les plus pauvres dans les ports des pays Baltes. Il reste incertain si la prolongation de l'accord sera acceptée, et les négociations sont prévues pour lundi prochain sous l'égide de l'ONU.