Le Conseil d'État suspend temporairement la dissolution des Soulèvements de la Terre, un collectif écologiste, en attendant une décision sur le fond du dossier. La dissolution avait été décrétée en raison du « recours à la violence » par les membres du groupe.
Le Conseil d'État a émis une suspension temporaire de la dissolution des Soulèvements de la Terre, un collectif écologiste, qui avait été décrétée par le gouvernement en juin. Cette décision du juge des référés survient après que le gouvernement avait qualifié le groupe de recourir à la violence sous prétexte de défendre l'environnement, en invoquant des actes de sabotages, de dégradations et d'agressions physiques. Cependant, le Conseil d'État a exprimé des doutes quant à la qualification de provocation à des actes violents retenue par le décret de dissolution, justifiant ainsi la suspension en attendant un examen plus approfondi du dossier.
Les réactions politiques à cette décision sont variées. Des responsables de La France Insoumise (LFI) et d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) ont salué la suspension, qualifiant la décision de « rempart » de la justice et critiquant le gouvernement pour ce qu'ils perçoivent comme une tentative de diversion envers les problèmes climatiques. Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a commenté que cette décision mettait un terme à la « dérive autoritaire du pouvoir », tandis que l'ex-candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a souligné l'importance de la désobéissance civique dans le débat actuel.