Une réunion tendue de l'assemblée générale du Syndicat des Enseignants chercheurs et Chercheurs enseignants de l’Enseignement Supérieur (SECES) section Antananarivo a abouti à la décision de suspendre à nouveau les activités pédagogiques et de recherche. Cette décision survient après la suspension de solde de trois membres du syndicat, y compris le président, perçue comme une manœuvre d’intimidation des autorités à l'encontre du SECES.
Appel à la solidarité syndicale
Malgré la reprise récente des activités académiques après plus de quatre mois d'interruption et la décision de conclure l'année universitaire, le SECES Antananarivo appelle les enseignants à se joindre à sa décision de suspendre les activités. Cette action vise à contester les méthodes perçues comme coercitives des autorités à leur encontre.
Convocation du président par la brigade de recherche criminelle
Le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES Antananarivo, a été convoqué par la brigade de recherche criminelle pour une audition, sous le soupçon d'atteinte à la sûreté de l'État. Cette convocation a suscité des émotions au sein du syndicat, considérée comme une nouvelle tentative d'intimidation. Ravelonirina, mathématicien et enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences de l'université d'Antananarivo, est au cœur de cette affaire.
Une situation tendue et contestée
Cette convocation, perçue comme une atteinte aux libertés syndicales et une menace à l'encontre des membres du SECES, a enflammé les tensions au sein du syndicat. L'association considère cette démarche comme une pression injuste et s'efforce d'obtenir un soutien solide de la part de ses membres.
La convocation du président du SECES section Antananarivo par la brigade de recherche criminelle aggrave les tensions déjà existantes, soulevant des interrogations sur les libertés syndicales et déclenchant une réaction de solidarité au sein du syndicat.
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