Hier, à Antananarivo, une manifestation attendue s'est terminée dans la violence après que les forces de l'ordre ont été appelées à intervenir.
Une manifestation anticipée
La place du 13 mai à Analakely, réputée pour être un point chaud des rassemblements, était déjà sous haute surveillance tôt le matin, avec un impressionnant déploiement d'environ 2 000 membres des forces de l'ordre. La Mairie d'Antananarivo, considérée comme une cible potentielle des protestataires, était particulièrement surveillée. Tandis que les autorités se préparaient à Analakely, d'autres groupes de manifestants, parmi lesquels des parlementaires, commençaient à se regrouper à Mahamasina.
Confrontation à Ambohidahy
Vers midi, après avoir rassemblé des troupes suffisantes, les manifestants ont commencé leur marche vers la place du 13 mai. Cependant, à l'entrée du tunnel d'Ambohidahy, ils ont été accueillis par un barrage des forces de l'ordre. Malgré les pourparlers, la situation a rapidement dégénéré. Les forces de l'ordre, déterminées à maintenir la paix et à empêcher une manifestation non autorisée, ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule. Les tensions se sont intensifiées pendant près de deux heures.
Conséquences et préoccupations
Malheureusement, les échauffourées ont entraîné des blessures. Parmi les blessés figurent des noms notables tels que le candidat à la présidentielle, Andry Raobelina, et le président du Parti HVM, Rivo Rakotovao. De plus, six membres des forces de l'ordre ont également été blessés. Les autorités ont également procédé à plusieurs arrestations, notamment celle d'un garde du corps de l'ancien président Marc Ravalomanana et du Secrétaire général du Parti TIM, Ny Rina Randriamasinoro. Intrigant, une arme a été récupérée sur l'un des manifestants, signalant le potentiel danger de tels rassemblements.
Réflexions finales
La situation à Antananarivo reste tendue. Bien que les forces de l'ordre aient réussi à contenir la manifestation d'hier, la sous-jacente agitation sociale et politique demeure. Il est crucial que toutes les parties prenantes cherchent des moyens pacifiques de dialogue et d'expression pour éviter d'autres épisodes violents.