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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Tensions à l'Assemblée nationale : appel à l'action face à la grève

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

L'Assemblée nationale de Madagascar traverse une période de turbulence sans précédent. Les murs de la chambre basse à Tsimbazaza résonnent d'un silence inhabituel, perturbé uniquement par les revendications du personnel en grève. Des banderoles exprimant le mécontentement général sont visibles partout, témoignant de la dégradation progressive de la situation au sein de cette institution cruciale, particulièrement après le discours litigieux de la présidente, Christine Razanamahasoa.


Absence remarquée des figures politiques

Le scénario se complique avec la notable absence des députés de la majorité, trop engagés dans la campagne électorale du président Andry Rajoelina pour prendre part aux affaires courantes de l'Assemblée. Cette négligence a laissé un vide, souligné avec consternation par le député et artiste Rossy, représentant du 4è arrondissement, qui a remarqué la solitude de la présidente face aux tâches législatives.


Appel à la responsabilité

Face à la crise, les grévistes interpellent Christine Razanamahasoa, exigeant qu'elle assume un rôle plus décisif dans la navigation du pays à travers ces eaux tumultueuses, surtout avec l'approche des élections présidentielles. Son leadership est sollicité non seulement pour rétablir l'ordre au sein de l'Assemblée mais aussi pour mener des négociations essentielles visant à instaurer une atmosphère plus sereine à travers le pays.


Une figure polarisante en politique

Bien qu'étant une alliée de longue date de Rajoelina, ayant servi comme sa ministre de la Justice pendant la Transition, Razanamahasoa se retrouve paradoxicalement en marge, distanciée par le cercle interne du président. Cette alienation s'est manifestée clairement suite à une tentative infructueuse de motion de censure l'année précédente, accentuant une fissure déjà existante et exacerbée par des critiques acerbes émanant du camp du président.


La position solitaire de Razanamahasoa

Malgré la tourmente politique, Razanamahasoa n'a pas fléchi dans sa critique des failles gouvernementales. Tout comme Rossy, elle se trouve écartée des cercles pro-Rajoelina, suscitant une réflexion sur le rôle potentiel de l'Assemblée nationale comme dernier bastion de légalité dans le climat politique actuel. Dans ce contexte, des voix s'élèvent pour souligner l'importance de son leadership légitime pour guider le pays hors de la crise.


Soutien et solidarité en temps de crise

Des personnalités comme le député Paul-Bert Rahasimanana, connu sous le nom de Rossy, et le candidat présidentiel Brunelle Razafintsiandraofa, appellent à une unification autour de Razanamahasoa. Ils la voient comme un phare de stabilité capable de piloter Madagascar à travers cette période trouble. Leur message est clair : en ces temps de division et d'incertitude, soutenir et défendre la présidente de l'Assemblée nationale devient impératif pour préserver l'intégrité de la nation.


Vers une résolution incertaine

L'avenir demeure incertain pour l'Assemblée nationale et, par extension, pour Madagascar. Avec un personnel en grève, des députés absents, et une nation en attente de direction, la responsabilité semble reposer sur les épaules de Christine Razanamahasoa. Sa capacité à répondre à ces appels et à guider le pays vers une transition apaisée sera sans doute mise à l'épreuve dans les jours et semaines à venir.

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