Des échanges houleux ont éclaté lors d'une séance à l'Assemblée nationale, jeudi 30 novembre, au cours de l'examen du projet de loi sur l'immigration. Les tensions ont émergé lorsque le groupe La France insoumise (LFI) a requis la suspension des travaux pour défendre l'un de ses textes inscrits dans le cadre de leur journée parlementaire réservée, également appelée "niche parlementaire". La demande de suspension émanant des députés LFI était fondée sur le fait que ce texte était lié à la commission des lois.
Refus du président de la commission des lois
Face à cette demande de suspension formulée par les députés de La France insoumise, Sacha Houlié, président de la commission des lois et membre de Renaissance, a répondu en refusant la suspension immédiate des travaux. Il a affirmé que la suspension serait accordée ultérieurement, à 21 h 30, lors de l'examen des amendements en séance plénière.
Une altercation entraînant des appels à des sanctions
La tension est montée d'un cran lorsque le président de la commission des lois a refusé la suspension immédiate demandée par le groupe LFI. Des échanges enflammés et des invectives ont éclaté, suscitant une atmosphère tendue au sein de l'Assemblée. Suite à cet épisode, Sacha Houlié a exigé des "sanctions" à l'encontre du député Ugo Bernalicis, membre de La France insoumise, en raison de cet incident.
Incidents regrettés et appel à des mesures disciplinaires
Les échanges agités au cours de cette séance parlementaire ont été regrettés par plusieurs acteurs. Sacha Houlié a fait part de sa volonté de voir des sanctions appliquées à l'égard du député Ugo Bernalicis. Ces événements soulignent les tensions croissantes entre différents groupes politiques à l'Assemblée nationale, suscitant des appels à des mesures disciplinaires pour maintenir le respect et la décence au sein des débats parlementaires.
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