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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Tensions au Sénégal : Internet suspendu sur certaines plages horaires

Au Sénégal, les tensions diminuent progressivement tandis que l'accès à Internet est restreint pendant certaines périodes.

Au Sénégal, la situation reste tendue suite à la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko et les affrontements qui ont éclaté dans le pays. Le ministère de la Communication a annoncé la suspension de l'accès à Internet sur les téléphones mobiles pendant certaines plages horaires, en plus de la coupure préalable des réseaux sociaux. Cette décision vise à contrôler la diffusion de messages haineux dans un contexte de tensions élevées. Le bilan des violences s'est alourdi avec seize décès confirmés selon le gouvernement, tandis que le parti d'Ousmane Sonko mentionne dix-neuf morts. Les affrontements ont également fait de nombreux blessés, dont une femme enceinte et des membres des forces de défense et de sécurité.


Les conséquences des affrontements sont visibles à travers le pays. À Dakar, la capitale, de nombreux bâtiments et commerces ont été détruits, tandis que des actes de vandalisme ont été perpétrés à Ziguinchor, la ville du sud dont Ousmane Sonko est maire. Des institutions telles que l'Alliance française et le centre culturel régional ont été incendiées et vandalisées, tout comme des établissements scolaires. Face à cette situation, la population tente de retrouver un semblant de calme, bien que les tensions demeurent palpables. Le parti d'Ousmane Sonko, le Pastef, appelle à maintenir la mobilisation en vue de la démission du président Macky Sall, dont le silence face à la crise est vivement critiqué.


La répression des manifestations a conduit à l'interpellation de plus de 500 personnes depuis le début des troubles, selon le ministère de l'Intérieur. La police nationale justifie ces arrestations en mentionnant la participation à des rassemblements non autorisés et des troubles à l'ordre public. Les avocats sénégalais sont actuellement débordés de travail pour défendre ces centaines de personnes dispersées dans différentes unités d'enquête à travers le pays. La Ligue sénégalaise des droits de l'homme dénonce déjà des violations des droits humains, faisant référence à la brutalité excessive lors des interpellations et des détentions. Le directeur de la sécurité publique a déclaré que les personnes arrêtées étaient en possession de cocktails Molotov, d'armes blanches et même d'armes de guerre.

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