À l'approche des Jeux des Îles de l'Océan Indien, les fédérations sportives expriment haut et fort leurs préoccupations.

Tandis que la date d'ouverture des Jeux des Îles de l'Océan Indien, fixée au 25 août, approche rapidement, les défis et les tensions liés à la préparation semblent s'intensifier. Une majorité des fédérations sportives, après une réunion d'urgence, ont manifesté leurs inquiétudes concernant les multiples anomalies observées lors des regroupements des athlètes. De longues procédures bureaucratiques, allant jusqu'à la simple obtention de fournitures de base comme le savon et le papier toilette, ont été mises en lumière. Ces problématiques d'organisation mettent en péril le bien-être des athlètes. La coordination générale, pourtant essentielle à la bonne marche des événements, a été particulièrement critiquée pour son manque d'efficacité, poussant ainsi certaines fédérations à envisager un retrait des jeux si des solutions concrètes ne sont pas mises en place rapidement.
Outre les préoccupations directement liées aux jeux, la situation est également tendue sur le plan politique. Les critiques envers l'exécutif se multiplient et certains soupçonnent une manipulation politique derrière les fédérations, évoquant des tentatives de déstabilisation. Malgré cette ambiance chargée, quelques voix, dont celle de Mamy Ranaivoson, vice-présidente de la fédération de volley-ball, tentent de rassurer en affirmant que la majorité des athlètes demeure déterminée à participer, malgré les obstacles rencontrés.
Cependant, le mécontentement n'est pas confiné aux jeux. D'autres secteurs expriment également leur frustration face à divers problèmes. Les transporteurs de fuel, fournisseurs de la société nationale d'eau et d'électricité Jirama, se plaignent d'arriérés de paiement atteignant près de quatorze milliards d'ariary, mettant leur stabilité financière en jeu. Par ailleurs, les enseignants-chercheurs maintiennent la pression pour la reconnaissance de leurs droits, notamment le paiement des heures supplémentaires. Une assemblée générale est prévue pour discuter de leur prochaine démarche.