L'Iran a pris des mesures diplomatiques sévères contre la Suède en réponse à la profanation du Coran par un réfugié irakien dans ce pays. Téhéran a annoncé qu'il n'accepterait pas le nouvel ambassadeur suédois et ne désignerait pas non plus de nouvel ambassadeur pour la Suède.
Suite à la profanation du Coran par un réfugié irakien en Suède, les relations diplomatiques entre l'Iran et la Suède se sont tendues. Le gouvernement iranien a annoncé qu'il refuserait l'arrivée du nouvel ambassadeur suédois prévu dans les prochains jours et n'enverrait pas de nouvel ambassadeur en Suède. Cette décision vise à protester contre l'attitude de la Suède envers la profanation du livre sacré.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a vivement réagi à la profanation du Coran, affirmant que l'auteur du crime méritait une punition sévère. Il a également critiqué le gouvernement suédois pour son soutien présumé à cet acte, le qualifiant de posture de guerre envers le monde islamique. Le Parlement iranien a rejoint les condamnations et exprimé son indignation face à cette profanation.
Les tensions entre l'Iran et la Suède s'ajoutent aux relations déjà compliquées entre l'Iran et le monde occidental, en raison notamment des problèmes liés au programme nucléaire, aux programmes balistiques, à l'aide apportée par Téhéran à la Russie dans le conflit avec l'Ukraine, ainsi que la détention de ressortissants européens ou bi-nationaux par l'Iran. La situation diplomatique tendue entre les deux pays risque d'affecter davantage les relations entre l'Iran et les pays occidentaux.