Face à l'insistance du Collectif des candidats à organiser un meeting sur la Place du 13 mai, interdite par les autorités, le gouvernement monte au créneau. La réponse de l'exécutif est sans appel: "provocation inadmissible".
Un communiqué sans équivoque
Dans un ton résolument sévère, l'exécutif exprime sa désapprobation face à la tentative réitérée du Collectif des candidats de rallier la Place du 13 mai. Un site chargé d'histoire, mais fermement gardé sous la clé de l'interdiction par le préfet de police.
Une deuxième tentative de rassemblement
Le Collectif n'en est pas à son coup d'essai. Après un premier essai avorté en octobre, ils annoncent vouloir retenter l'expérience, défiant ainsi les directives gouvernementales. Cette insistance est perçue comme une tentative de sabotage du processus électoral par les autorités.
La réaction du gouvernement: intransigeance et appel à l'ordre
La fermeté est de mise: le gouvernement ne fléchira pas. Il qualifie les actions du Collectif de "tentatives de sabotage" et interpelle la responsabilité collective. L'heure est à la défense de la souveraineté populaire et du processus démocratique.
Entre droit de rassemblement et maintien de l'ordre
La situation est délicate. D'une part, le Collectif des candidats revendique son droit de rassemblement sur un lieu symbolique. D'autre part, le gouvernement, garant de l'ordre public et du bon déroulement des élections, maintient une interdiction ferme. Cet affrontement annonce des jours tendus sur la scène politique malgache, à l'aube d'une élection présidentielle sous haute surveillance.