Des militaires, y compris des membres de la garde républicaine, ont annoncé à la télévision publique la dissolution des institutions et la fermeture des frontières, suite à la victoire d'Ali Bongo.
La victoire d'Ali Bongo
Ali Bongo, à la tête du Gabon depuis quatorze ans, a été déclaré président pour la troisième fois, avec 64,27% des voix. La victoire a été contestée par son principal rival, Albert Ondo Ossa, qui a recueilli 30,77% des voix.
Action des militaires
Annonce à la télévision : Un groupe de militaires est intervenu sur la chaîne Gabon 24, annonçant l'annulation des élections et la dissolution des institutions, tout en déclarant : « Nous mettons fin au régime en place ».
Membres involvés : Parmi eux se trouvaient des membres de la garde républicaine, ainsi que des soldats et des policiers.
Raisons du coup : La raison évoquée est « une gouvernance irresponsable, imprévisible », risquant de mener le pays au chaos.
Réactions internationales
France : Suivant la situation attentivement, la Première Ministre Elisabeth Borne a évoqué la crise lors d'une rencontre avec les ambassadeurs français à Paris.
Chine : La Chine a exhorté les parties au Gabon à garantir la sécurité du président Bongo, tout en souhaitant un retour rapide à l'ordre normal.
Conséquences économiques
Eramet, un groupe minier français, a suspendu ses activités au Gabon, où il emploie environ 8 000 personnes.
Contexte électoral
Contestation de l'élection : L'élection a été contestée par Albert Ondo Ossa, qui a dénoncé des fraudes orchestrées par le camp Bongo.
Annonce des résultats : Les résultats officiels ont été annoncés tardivement, sans annonce préalable, en plein couvre-feu.
Message des militaires
Les militaires ont annoncé la dissolution de toutes les institutions, appelant à la sérénité. Ils ont insisté sur leur attachement au respect des engagements du Gabon à l'échelle nationale et internationale.
La situation au Gabon demeure incertaine et tendue. Les acteurs nationaux et internationaux suivent les développements de près, alors que le pays est à un carrefour décisif de son histoire politique.