La crise de la filière sucrière se poursuit alors que Tereos, le deuxième plus grand producteur de sucre au monde, a suscité la colère du gouvernement et du personnel en annonçant la fermeture d'une sucrerie et d'une distillerie en France.
Le groupe sucrier Tereos annonce la fermeture de deux de ses usines en France, en raison d'un volume de betteraves insuffisant pour maintenir ses capacités de production. Cette décision entraînera la suppression de 150 emplois. Les betteraviers imputent la baisse de la production à l'interdiction des néonicotinoïdes, qui étaient utilisés pour lutter contre la jaunisse, une maladie ayant amputé d'un tiers la récolte de betteraves en France en 2020. Le gouvernement avait réintroduit temporairement les insecticides avant de se plier à une décision de justice européenne en janvier 2021. Les surfaces cultivées de betteraves devraient diminuer de 7 % à 10 % cette année, ce qui pourrait conduire à des importations massives de sucre ou d'éthanol, notamment du Brésil, produites à partir de cultures utilisant des produits phytosanitaires interdits en France. Les agriculteurs attendent une solution alternative pour lutter contre la jaunisse au plus vite, faute de quoi la filière pourrait s'effondrer.
Malgré la forte hausse des prix du sucre, de l'alcool et de l'éthanol, Tereos, le deuxième plus grand producteur de sucre au monde, justifie sa décision de fermer deux usines en France en raison d'un volume de betteraves insuffisant pour maintenir ses capacités de production. Les betteraviers attribuent cette baisse de production à l'interdiction des néonicotinoïdes, utilisés pour lutter contre la jaunisse qui a entraîné une baisse de 30% de la récolte en France en 2020. La CGB craint une diminution de 7% à 10% des surfaces cultivées de betteraves cette année, ainsi que des importations massives de produits issus de cultures utilisant des produits phytosanitaires interdits en France. Les agriculteurs attendent une solution alternative pour lutter contre la jaunisse avant que la filière ne s'effondre. Le gouvernement a promis d'indemniser les pertes de tous les betteraviers si la jaunisse frappe en 2023, mais la CGB espère une solution plus durable pour l'avenir.