En février, les premiers cas de fièvre hémorragique ont été confirmés en Guinée-équatoriale, et l'Organisation mondiale de la santé signale maintenant que trois provinces frontalières du Gabon et du Cameroun sont touchées.
La Guinée équatoriale a enregistré deux nouveaux décès dus au virus Marburg, portant le nombre total de morts à neuf. Bien que les cas confirmés soient espacés de plus de 100 kilomètres, l'OMS a exprimé sa préoccupation quant à la possibilité de transmission plus large du virus. Le ministère équato-guinéen de la Santé a signalé treize cas confirmés et plus de 800 contacts suivis, tandis que l'OMS a déployé des experts en soutien et s'est déclarée prête à tester des vaccins expérimentaux. Aucun cas de contamination n'a été signalé à ce jour au Cameroun ou au Gabon, bien que la Tanzanie ait confirmé huit cas de patients infectés par le virus Marburg, dont cinq décès dans une même région. L'OMS se dit prête à travailler avec le gouvernement tanzanien pour tester des vaccins expérimentaux.
Au nord de la Guinée équatoriale, le directeur d'une radio communautaire au Cameroun, Jolinon Daniel Ebozo'o, relaie des messages de prévention pour éviter la propagation du virus Marburg. La frontière étant très proche, il encourage les gens à être vigilants et à suivre des mesures d'hygiène strictes, notamment en évitant les animaux morts en brousse. L'OMS a mis en place un protocole de sécurité sanitaire pour tester des vaccins expérimentaux sur les personnes à risque autour des malades en Guinée équatoriale et en Tanzanie. Bien que des cas de contamination n'aient pas été signalés au Cameroun et au Gabon pour le moment, l'OMS reste en alerte et travaille avec les gouvernements pour prévenir la propagation du virus.