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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurNancy Miherson

TotalEnergies obtient une victoire judiciaire contre les ONG qui contestaient son projet en Ouganda

Mardi dernier, la justice française a rejeté les demandes de six ONG qui cherchaient à suspendre les travaux d'un projet d'oléoduc et de forages pétroliers controversé de TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie, arguant qu'elles étaient "irrecevables".


Le tribunal judiciaire de Paris a jugé mardi "irrecevables" les demandes de six ONG, dont les Amis de la Terre France, opposées au mégaprojet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie. Les ONG accusent TotalEnergies d'avoir exproprié plus de 100 000 personnes de leurs terres sans compensation adéquate et de préparer des forages dans une zone abritant des espèces menacées. Le tribunal a déclaré que les ONG n'ont pas respecté les étapes de la procédure en présentant des demandes "substantiellement différentes" de ceux reprochés à TotalEnergies dans une mise en demeure de 2019, point de départ de l'affaire. Les associations peuvent faire appel de la décision. TotalEnergies n'a pas encore réagi.


Le groupe TotalEnergies est au centre d'une affaire impliquant deux de ses projets : le forage Tilenga en Ouganda et le projet EACOP de construction d'un oléoduc de 1500 km traversant la Tanzanie. Les ONG reprochent à TotalEnergies de ne pas respecter son "devoir de vigilance" envers les droits humains, la santé et l'environnement. Les associations avaient demandé une suspension des projets jusqu'à ce qu'une compensation financière soit versée aux personnes lésées par l'acquisition de terres liée aux projets. Ces dernières n'ont pas été entendues par le tribunal judiciaire de Paris.


Le tribunal judiciaire de Paris a déclaré mardi 28 février "irrecevables" les demandes de six ONG opposées au projet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie, accusant la compagnie d'avoir exproprié plus de 100 000 personnes de leurs terres et de préparer des forages dans une zone abritant des espèces menacées. Les ONG avaient demandé la suspension d'urgence des projets de TotalEnergies, mais le tribunal a estimé que l'affaire dépassait ses prérogatives et relevait du pouvoir du seul juge du fond. TotalEnergies avait déclaré que ses plans de vigilance, de compensation et de relocalisation étaient justes et légaux.

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