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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Trafic d’espèces sauvages : création d'une task force pour lutter contre le fléau

Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) de Madagascar renforce ses efforts pour lutter contre le trafic des espèces sauvages. Face à une hausse alarmante des cas de trafics d’animaux endémiques, une task force a été mise en place pour répondre à ce défi crucial.



Sensibilisation et information

Le MEDD met l'accent sur la sensibilisation et l'information des populations locales et des responsables concernés. Cette campagne vise à éduquer les communautés sur les lois protégeant les espèces endémiques, en particulier les tortues, souvent victimes de trafic. Les transporteurs, qu’ils soient terrestres, fluviaux ou maritimes, sont également ciblés par cette campagne. L'objectif est de créer une prise de conscience collective sur l'importance de préserver ces espèces.


Renforcement des contrôles

Pour lutter efficacement contre ce fléau, le MEDD prévoit de renforcer les dispositifs de contrôle sur toutes les routes nationales et de mener des descentes sur le terrain pour identifier et démanteler les réseaux de trafiquants. Des contrôles spécifiques seront effectués dans des lieux stratégiques comme le « village tortue Mangily », le Lavalolo Turtle Center (LTC) à Itampolo, et le Centre Reniala, où des cas de trafics ont été signalés.


Collaboration avec l'OMC

Une réunion récente dans la région Atsimo Andrefana, dirigée par Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, et les membres de l’Organe Mixte de Conception (OMC) a permis la création d’une task force dédiée à la lutte contre le trafic d’espèces protégées. Composée d’éléments des forces de l’ordre locales, cette task force mènera des actions concertées pour démanteler les réseaux de trafiquants.


Actions sur le terrain

Les missions de contrôle prévues dans les régions Androy et Atsimo Andrefana illustrent la détermination du MEDD à agir sur le terrain. Ces descentes permettront de vérifier les conditions de détention des tortues et autres espèces protégées, d'identifier les points de vulnérabilité et de prendre des mesures immédiates contre les contrevenants.


Espèces en danger

Le trafic ne se limite pas aux tortues et lémuriens. D’autres espèces, comme les baobabs, amphibiens et caméléons, sont également victimes des réseaux de trafic, particulièrement prisés sur les marchés noirs d’Asie du Sud-Est. La biodiversité unique de Madagascar est en danger, et chaque espèce menacée représente une perte irréparable pour l'écosystème du pays.


Engagement et perspectives

Pour que les discours se transforment en actions concrètes, le gouvernement malgache, via le MEDD, doit prendre des mesures exemplaires. Les efforts de sensibilisation et de contrôle doivent être soutenus par des sanctions strictes contre les trafiquants. Seule une approche rigoureuse et coordonnée pourra inverser la tendance et protéger efficacement la biodiversité de Madagascar.


Un avenir durable pour la biodiversité malgache

La mise en place de cette task force est un pas important vers la protection des espèces endémiques de Madagascar. En renforçant les contrôles, en sensibilisant les populations et en collaborant étroitement avec les forces de l’ordre, le MEDD montre sa détermination à lutter contre le trafic d’espèces sauvages. Les efforts déployés aujourd'hui sont essentiels pour assurer un avenir où la biodiversité de Madagascar est préservée et valorisée pour les générations futures.

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