Transformer l'État et la monnaie : une clé pour échapper à la logique mortifère du capitalisme, selon Jézabel Couppey-Soubeyran
- Ravoavahy Raharimalala
- 6 janv. 2024
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Dans une récente chronique, l'économiste Jézabel Couppey-Soubeyran souligne l'emprise du capitalisme sur deux piliers essentiels de nos sociétés modernes : l'État et la monnaie. Elle appelle à une reprise en main de ces institutions pour contrer la logique destructrice du capitalisme.
La mainmise du capitalisme sur l'État et la monnaie
L'économiste pointe du doigt la récente prise de pouvoir du libertarien Javier Milei en Argentine, un événement illustrant, selon elle, les dérives politiques en ces temps de crise. Milei, se réclamant de l'anarcho-capitalisme, prônant un monde sans État ni banque centrale, semble déjà faire marche arrière sur ses revendications. Couppey-Soubeyran souligne la justesse de cette révision, expliquant que renoncer à ces deux leviers institutionnels fondamentaux priverait le capitalisme de ses moyens de se relever des crises.
L'appel à la reprise en main
Pour contrer cette emprise du capitalisme sur des institutions aussi cruciales que l'État et la monnaie, l'économiste plaide en faveur d'une reprise en main. Elle soutient que la transformation de ces piliers serait essentielle pour contrer la logique destructrice du capitalisme, suggérant ainsi une voie de sortie possible pour échapper à cette emprise mortifère.
Jézabel Couppey-Soubeyran met en avant l'importance de repenser et de réformer ces institutions pour les rendre plus résilientes face aux crises, soulignant que cette action pourrait représenter un moyen efficace de limiter les excès et les impacts négatifs du capitalisme sur nos sociétés modernes.