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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Un regard critique sur les courses transatlantiques à la voile


Depuis les débuts des régates transatlantiques à la voile, ces événements ont suscité l'engouement du public français, s'inscrivant dans une tradition remontant à la victoire emblématique d'Eric Tabarly lors de l'Ostar 1964, devenue aujourd'hui The Transat. Cette passion pour ces courses en solitaire a préfiguré les événements majeurs tels que la Route du Rhum ou le Vendée Globe, touchant un large public français, comme en témoigne la présence de 1,5 million de spectateurs lors du départ de la dernière Route du Rhum, représentant environ 2% de la population du pays.

Pourtant, ces courses transatlantiques sont aujourd'hui remises en question. Les navigateurs et navigatrices qui y participent effectuent un périple depuis la France jusqu'aux Antilles, souvent rejoint·e·s par leurs équipes techniques et sponsors. Cependant, cet engouement est accompagné d'une empreinte carbone conséquente, surtout due aux nombreux déplacements en avion. Un aller-retour entre la métropole et les Antilles équivaut approximativement au budget carbone d'une personne pour un an, représentant environ deux tonnes d'équivalent CO2.

Des voix, parmi lesquelles figurent les experts du GIEC, préconisent une réduction significative des vols en avion pour lutter contre le changement climatique. Le modèle économique, l'imaginaire romantique et la logistique hérités du XXᵉ siècle, sur lesquels reposent ces courses transatlantiques, sont ainsi remis en question pour leur impact environnemental significatif.

Cette remise en question soulève des interrogations quant à la durabilité de ces événements face à l'urgence climatique. Elle incite à repenser le modèle de ces courses, invitant à l'innovation pour préserver ce sport tout en minimisant son empreinte carbone, afin de concilier passion maritime et responsabilité environnementale.


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