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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Université d’Antananarivo : Remise de diplômes marquée par la présence du Président de la Réforme de la République de Madagascar

L’Université d’Antananarivo a accueilli, le 21 novembre 2025, une cérémonie de remise de diplômes qui a immédiatement revêtu un caractère particulier en raison de la présence du Président de la Réforme de la République de Madagascar, Michaël Randrianirina. Les promotions concernées, SOATILO pour la troisième année de licence et FANILO MAMIRATRA pour la cinquième année de master, ont ainsi bénéficié d’un événement unique, présenté comme une première dans l’histoire du pays selon les déclarations du député et parrain des promotions, le Dr Randriamampandry Todisoa. Le Président a profité de cette rencontre pour rappeler les priorités de la Réforme de la République en matière d’enseignement supérieur, insister sur la place centrale des étudiants dans la reconstruction nationale, saluer l’engagement des enseignants et des responsables universitaires, et aborder de manière ferme la lutte contre la corruption et la question de l’intégrité académique. Cette cérémonie, décrite comme un moment fort, a également été l’occasion pour lui de souligner l’importance de la langue malgache et d’encourager les étudiants à persévérer dans leurs études pour contribuer pleinement au développement du pays.

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Une cérémonie exceptionnelle marquée par la présence du Chef de l’État

La remise de diplômes organisée à l’Université d’Antananarivo s’est déroulée dans un contexte empreint d’une émotion particulière pour les promotions SOATILO et FANILO MAMIRATRA, dont les étudiants voyaient leurs années d’efforts couronnées par la reconnaissance institutionnelle de leur réussite. La présence du Président de la Réforme de la République de Madagascar, Michaël Randrianirina, a immédiatement donné à cette cérémonie une dimension inédite.Selon les propos du Dr Randriamampandry Todisoa, député et parrain des promotions, aucun Chef d’État n’avait auparavant participé à un tel événement. Ce caractère exceptionnel a placé les étudiants au cœur d’un moment jugé historique. Le Président lui-même a confirmé l’importance de cette participation, rappelant que son déplacement répondait à une volonté claire : montrer le soutien de la Réforme de la République aux établissements universitaires et réaffirmer l’engagement du Gouvernement en faveur de l’enseignement supérieur.

La reconnaissance accordée aux promotions de sociologie n’a pas été limitée à la simple remise de diplômes. La présence marquante du Chef de l’État a été perçue comme un signal fort adressé à l’ensemble du secteur éducatif. En s’associant à cette étape cruciale dans le parcours des étudiants, il a voulu faire comprendre que ces derniers représentent une richesse humaine essentielle pour le futur du pays. La cérémonie, déjà symboliquement importante pour les étudiants achevant leur cursus, a ainsi pris la forme d’un événement institutionnel porteur d’un message adressé à la Nation tout entière.

Les étudiants, leurs familles, les enseignants et les responsables universitaires ont accueilli cette initiative comme un signe d’encouragement et de reconnaissance. Le rôle même des promotions SOATILO et FANILO MAMIRATRA, associées respectivement à la licence et au master, a pris une valeur particulière grâce à cette présence présidentielle qui a souligné leur contribution à la filière sociologie et, plus largement, à la formation de cadres capables d’accompagner la transformation du pays.

L’enseignement supérieur au cœur des priorités de la Réforme de la République

Au cours de son intervention, le Président Michaël Randrianirina a rappelé de manière appuyée que la valorisation de l’enseignement supérieur constitue l’un des axes majeurs de la Réforme de la République de Madagascar. Il a souligné l’importance de créer des cadres propices au développement de ce secteur, en insistant sur le fait que la formation universitaire représente un socle indispensable pour le progrès national.Cette déclaration, énoncée devant les étudiants et les responsables universitaires, a mis en lumière la volonté politique de renforcer les institutions éducatives du pays. Le Chef de l’État a évoqué non seulement la valorisation des filières mais également le soutien global aux structures universitaires. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans des dispositifs adaptés, capables de répondre aux besoins des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs.

Selon son discours, l’enseignement supérieur ne doit pas être considéré comme un simple espace de transmission des savoirs, mais comme un lieu stratégique où se construit l’avenir du pays. Le Président a souligné que les étudiants formés au sein des universités malgaches représentent la force motrice de la reconstruction nationale. À travers cette affirmation, il a mis en avant la dimension patriotique de l’éducation, considérant qu’un pays ne peut progresser que s’il s’appuie sur des citoyens éduqués et conscients de leur rôle.

Il a également exprimé son souhait que ces efforts de valorisation s’accompagnent d’une meilleure organisation et d’un encadrement renforcé. La mise en place de cadres adaptés doit permettre de garantir la qualité de la formation, de favoriser la recherche, de soutenir l’innovation et de consolider la place de l’Université dans la société. Cette prise de position témoigne d’une ambition claire : faire de l’enseignement supérieur un pilier fondamental de la transformation nationale.

La cérémonie a ainsi servi de tribune pour rappeler que la Réforme de la République entend rompre avec les insuffisances du passé et instaurer une véritable dynamique éducative. Les propos du Président ont mis en lumière l’idée que l’avenir du pays dépend en grande partie de la solidité de son système éducatif, et plus particulièrement de son enseignement supérieur, considéré comme le lieu où se forge la capacité du pays à affronter les défis du développement.

Un appel à l’engagement, à la responsabilité et à la vigilance contre la corruption

Le Président a profité de cette rencontre pour adresser un message direct aux étudiants de sociologie. Il les a invités à se concentrer pleinement sur leurs études et à ne pas devenir des instruments dans les débats politiques. Cette recommandation a été formulée de manière explicite, soulignant l’importance de préserver l’espace universitaire de toute instrumentalisation. Il a rappelé que la mission première des étudiants doit rester la poursuite du savoir et de l’excellence académique.

Cette prise de position s’inscrit dans une logique de protection de l’intégrité de la vie universitaire, que le Chef de l’État a voulu clairement distinguer des enjeux politiques qui traversent la société. En mettant en garde contre toute tentative de manipulation, il a souhaité préserver l’indépendance intellectuelle et morale des étudiants, considérant que leur engagement doit d’abord se traduire par un travail sérieux et constant au service de leur avenir et du pays.

Dans cette même perspective, le Président a également évoqué avec fermeté la nécessité de lutter contre la corruption dans les établissements d’enseignement supérieur. Il a encouragé la Ministre concernée à prendre des mesures rigoureuses pour éliminer les faux diplômes et garantir l’intégrité du système éducatif. Cette problématique, qu’il a explicitement mentionnée, a été présentée comme une menace directe pour la qualité de l’enseignement et pour la crédibilité des institutions.

En dénonçant la prolifération des faux diplômes, le Chef de l’État a rappelé que l’intégrité académique constitue un élément essentiel du développement national. Selon lui, il est indispensable que les diplômes délivrés reflètent réellement le niveau de compétence et d’engagement des étudiants. La lutte contre la falsification est donc présentée non seulement comme une exigence administrative, mais comme une condition indispensable pour préserver la valeur du savoir et la confiance dans les institutions éducatives.

Cet engagement contre la corruption s’inscrit dans la logique plus large de la Réforme de la République, qui place la transparence et la qualité au centre de ses préoccupations. En insistant sur ce point devant les étudiants et les enseignants, le Président a voulu réaffirmer que la construction d’un pays fort ne peut se faire que sur la base de qualifications authentiques et méritées. Cette position a été accueillie comme un signal clair en faveur d’un assainissement du système éducatif.

Valorisation de la langue malgache et clarification sur la maîtrise du français

Au cours de son discours, le Président Michaël Randrianirina a également consacré un passage important à la question linguistique. Il a tenu à préciser que ne pas maîtriser parfaitement la langue française ne signifie en aucun cas manquer de compétences. Cette affirmation vise à réhabiliter la confiance de nombreux étudiants et citoyens qui éprouvent parfois une forme d’infériorité liée à la place accordée aux langues étrangères.

En mettant en avant cette idée, le Chef de l’État a souhaité rappeler que la valeur d’un individu ne se mesure pas uniquement à travers sa capacité à parler une langue étrangère, mais à travers ses connaissances, ses aptitudes, son engagement et sa contribution à la société. La langue, dans cette perspective, ne constitue qu’un outil parmi d’autres. L’essentiel réside dans la compétence réelle, la capacité de réflexion et la volonté de participer à la construction nationale.

Il a également insisté sur la nécessité de valoriser la langue malgache. Selon lui, une dépendance excessive aux langues étrangères peut représenter un frein au développement. Cette déclaration place la langue nationale au cœur d’un projet identitaire et éducatif visant à renforcer l’autonomie culturelle et intellectuelle du pays.Le Président a ainsi encouragé les étudiants et les responsables universitaires à redonner à la langue malgache la place qu’elle mérite dans l’enseignement et dans la vie publique. Il s’agit là d’un appel à réaffirmer l’importance de la culture nationale comme fondement du développement et de la cohésion sociale.

Cette prise de position ne remet pas en question l’utilité des langues étrangères, notamment dans les échanges internationaux, la recherche ou la coopération. Elle vise cependant à rappeler que la langue malgache doit rester un pivot essentiel dans l’éducation et dans l’identité du pays. En soulignant ce point, le Président a voulu encourager une meilleure valorisation des savoirs locaux et une reconnaissance plus forte de la culture malgache au sein des institutions universitaires.

Félicitations et encouragements adressés aux étudiants pour leur rôle dans l’avenir de la Nation

La cérémonie s’est conclue par les félicitations du Président à l’adresse des étudiants diplômés. Il a également salué la présence des ministres, des enseignants et des responsables universitaires ayant contribué à la réussite de cette journée. Ces remerciements ont souligné l’importance du rôle joué par chaque acteur du système éducatif dans la formation des étudiants.

Le Chef de l’État a ensuite exprimé ses encouragements aux promotions SOATILO et FANILO MAMIRATRA. Il a souhaité plein succès aux étudiants, les invitant à persévérer dans leur parcours et à se consacrer pleinement à leurs études. Selon lui, leur engagement représente un élément déterminant pour l’essor futur de la Nation.En appelant à cette persévérance, il a voulu transmettre un message clair : la réussite individuelle et la réussite nationale sont intimement liées. Les étudiants, en développant leurs compétences et en construisant leurs parcours professionnels, participent directement à la transformation du pays. Il leur a rappelé que la formation qu’ils ont reçue constitue un socle qui leur permettra d’assumer demain des responsabilités au service de Madagascar.

Ce message d’encouragement s’inscrit dans une continuité avec l’ensemble des thèmes abordés au cours de la cérémonie : valorisation de l’enseignement supérieur, importance du mérite, lutte contre la corruption, défense de la langue nationale et mise en avant de la jeunesse comme moteur de la reconstruction nationale. La cérémonie a ainsi été présentée comme un moment fondateur pour les promotions concernées, mais également comme un symbole de l’importance accordée à l’éducation dans la vision politique du pays.

À travers ses paroles, le Président a souhaité rappeler aux étudiants que leur réussite ne constitue pas une fin en soi, mais un point de départ vers un engagement plus vaste. Il les a invités à considérer leur parcours universitaire comme une étape importante qui doit les conduire à participer activement au développement de Madagascar. Ce message, adressé à la fois avec exigence et bienveillance, a été accueilli comme un encouragement à poursuivre leurs efforts et à se consacrer entièrement à leur avenir.

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