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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Universités malgaches : le Ministère promet une baisse imminente du coût de l’internet sur les campus

L’accès à internet et son coût restent au centre des préoccupations nationales à Madagascar. Le 24 novembre 2025, la Télévision Malagasy a diffusé une émission spéciale consacrée au prix de l’internet. Plusieurs membres du gouvernement y sont intervenus pour exposer une orientation commune : agir simultanément sur l’accessibilité, l’équipement et le contrôle de l’internet. Dans ce cadre, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr RAVONIMANANTSOA Ndaohialy Manda-Vy, a annoncé deux éléments majeurs. D’une part, une collaboration destinée à fournir un internet à prix réduit aux universités à travers l’île est en phase de finalisation. D’autre part, les résultats des recherches conduites par les étudiants de l’École Supérieure Polytechnique de Vontovorona, dans la filière télécommunications, seront mobilisés par le gouvernement sous forme de dispositif matériel pour faciliter le travail de contrôle lié à l’internet. Au-delà de ces annonces, l’émission a mis en scène l’unité d’action du Gouvernement de la Rénovation, représenté par plusieurs ministres et responsables, tous engagés dans la recherche de solutions.

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Une collaboration en voie d’achèvement pour un internet universitaire à prix réduit

Lors de l’émission spéciale du 24 novembre 2025, la question du prix de l’internet a été abordée dans sa dimension la plus concrète : celle de l’accès quotidien aux services numériques. La parole du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a permis de préciser l’état d’avancement d’une collaboration dont l’objectif est clair : offrir aux universités de Madagascar un internet à prix réduit. Le ministre a annoncé que cette collaboration est déjà en phase de finalisation, suggérant que les discussions techniques et institutionnelles avancent vers leur terme.

Cette initiative se présente comme une réponse directe aux difficultés liées au coût de la connexion, particulièrement sensibles dans le monde universitaire. En ciblant les universités à travers l’île, le projet se veut national et inclusif. Il ne s’agit pas d’une mesure limitée à un campus ou à une région, mais d’une stratégie pensée pour couvrir l’ensemble du territoire. La portée de l’annonce réside autant dans l’ampleur géographique que dans la nature de l’engagement : un partenariat suffisamment structuré pour être proche de sa conclusion.

L’internet à prix réduit pour les universités n’est pas seulement une question d’abonnement moins cher. Dans l’esprit de l’émission et des déclarations ministérielles, c’est une condition de base pour soutenir l’activité académique, la recherche et l’apprentissage. La finalisation annoncée indique que le gouvernement attend des résultats concrets à court terme, dans la continuité d’un discours axé sur les solutions. Même si les détails opérationnels n’ont pas été développés au cours de l’émission, la formulation employée par le ministre met en avant une dynamique désormais bien enclenchée.

Le choix de faire cette annonce dans une émission spécifiquement dédiée au prix de l’internet souligne également la dimension prioritaire du sujet dans l’agenda public. En s’y exprimant, le ministre inscrit l’enseignement supérieur dans une politique plus large, où la gestion du coût de l’internet devient un levier pour renforcer l’accès aux services essentiels.

Des bénéfices au-delà des étudiants : bibliothèques et hôpitaux concernés

Un aspect central de l’annonce concerne l’élargissement des bénéficiaires. Le ministre a indiqué que l’initiative ne profitera pas seulement aux étudiants. Elle s’étendra également aux bibliothèques et aux hôpitaux. Ce point, formulé explicitement, donne à la collaboration une dimension sociale et institutionnelle plus vaste.

Dans le cadre universitaire, les bibliothèques occupent une place stratégique. Leur mention dans l’annonce signale que l’internet à prix réduit vise aussi les lieux de savoir, d’archives et de ressources documentaires. La bibliothèque n’est pas ici considérée comme un simple bâtiment annexe, mais comme une composante essentielle des universités et de la circulation de l’information. L’accès à internet y apparaît comme un outil indispensable pour consulter des ressources, actualiser les fonds et faciliter le travail des usagers.

L’inclusion des hôpitaux renforce encore la portée publique de la mesure. L’émission place ainsi la santé parmi les secteurs susceptibles de bénéficier d’un internet plus accessible. Le ministre a souligné que l’initiative touchera des établissements hospitaliers, ce qui suggère un lien établi entre connectivité et besoins sanitaires. Là encore, l’annonce ne détaille pas les modalités, mais le simple fait de citer les hôpitaux montre la volonté d’étendre l’effort au-delà de la sphère académique.

Cette double extension vers les bibliothèques et les hôpitaux permet de comprendre la collaboration annoncée comme une action structurante. Elle relie trois univers différents mais complémentaires : l’éducation, la culture du savoir et la santé. L’internet à prix réduit est présenté comme un outil transversal, au service de plusieurs catégories de la population et de plusieurs institutions.

Dans l’économie générale de l’émission, cette transversalité répond à un constat implicite : l’internet n’est plus une commodité périphérique, mais une infrastructure qui conditionne le fonctionnement de services cruciaux. En incluant ces institutions dans le champ des bénéficiaires, le gouvernement ancre sa démarche dans une logique d’intérêt général.

Les recherches des étudiants de Vontovorona transformées en dispositif matériel

L’autre annonce majeure porte sur l’utilisation des résultats de recherche réalisés par les étudiants de l’École Supérieure Polytechnique de Vontovorona, dans la filière télécommunications. Selon le ministre, ces résultats seront utilisés par le gouvernement sous forme de dispositif matériel. L’objectif est de faciliter le travail de contrôle lié à l’internet.

L’annonce met en valeur le rôle de la recherche étudiante et sa capacité à alimenter une politique publique. On comprend, à travers la formulation ministérielle, que les travaux menés dans la filière télécommunications ont atteint un niveau suffisamment opérationnel pour être convertis en une solution matérielle. Cette transformation en dispositif matériel implique un passage du laboratoire à l’usage concret, du résultat académique à l’outil de terrain.

Le ministre ne s’est pas attardé sur la nature exacte du dispositif. Il a en revanche précisé sa finalité : faciliter le travail de contrôle lié à l’internet. Il s’agit donc d’un instrument destiné à soutenir les autorités dans l’exercice de leurs responsabilités en matière de supervision et de régulation. Sans extrapoler au-delà des propos tenus, on peut relever que l’annonce associe la recherche universitaire à la question du contrôle, un domaine où l’efficacité dépend souvent d’outils techniques adaptés.

Le choix de s’appuyer sur une filière spécialisée en télécommunications est cohérent avec le type de solution évoqué. L’École Supérieure Polytechnique de Vontovorona apparaît ici comme un lieu stratégique de formation et d’innovation, dont les étudiants contribuent à des enjeux nationaux. L’information donnée à l’antenne ne décrit pas le contenu de ces recherches, mais leur valorisation par le gouvernement représente en elle-même un signal fort : le savoir produit par les étudiants est reconnu comme utile à la gestion publique.

Ce point est d’autant plus marquant que l’émission était consacrée au prix de l’internet. L’intégration des recherches estudiantines dans un dispositif de contrôle montre que la politique sur l’internet ne se limite pas à la tarification. Elle inclut aussi l’organisation des conditions d’usage et de supervision. Le gouvernement articule donc deux axes : rendre internet plus accessible financièrement et améliorer la capacité de contrôle.

Cette annonce place également les étudiants au cœur d’une stratégie nationale. Leur contribution n’est pas décrite comme théorique, mais comme susceptible de prendre forme dans une solution concrète. Le ministre évoque explicitement l’utilisation gouvernementale des résultats, ce qui souligne une relation directe entre l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et les priorités publiques.

Une émission marquée par l’unité du Gouvernement de la Rénovation

Le cadre de ces annonces mérite une attention particulière. L’émission spéciale du 24 novembre 2025 a réuni plusieurs responsables de premier plan. Ont participé à cette émission le Ministre de la Technologie Numérique, de la Poste et des Télécommunications, le Directeur Général du Ministère de l’Économie et des Finances, le Ministre de la Communication et de la Culture, ainsi que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

La liste des participants, telle que présentée, illustre l’approche collective revendiquée. Le texte indique que le Gouvernement de la Rénovation est uni dans la recherche de solutions. Cette formule, reprise dans l’émission, place l’action publique sous le signe de la cohérence. En réunissant à la même table les portefeuilles liés au numérique, aux finances, à la communication, à la culture et à l’enseignement supérieur, le gouvernement a voulu montrer que la question de l’internet mobilise plusieurs secteurs simultanément.

La présence du Ministre de la Technologie Numérique, de la Poste et des Télécommunications correspond à la compétence directe sur les infrastructures et la gouvernance numérique. Celle du Directeur Général du Ministère de l’Économie et des Finances renvoie à l’enjeu budgétaire, tarifaire et économique associé à l’internet. L’intervention du Ministre de la Communication et de la Culture souligne la dimension médiatique, informationnelle et sociétale du sujet. Enfin, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a porté l’angle universitaire et scientifique.

Cette configuration gouvernementale souligne une idée simple : le prix de l’internet et ses implications ne constituent pas une affaire sectorielle isolée. Ils exigent une coordination entre acteurs ayant des responsabilités différentes. L’émission spéciale a donc servi de vitrine à cette coordination, tout en permettant des annonces spécifiques.

L’unité affichée est présentée comme un engagement à rechercher des solutions. Le vocabulaire employé insiste sur une dynamique en cours, plutôt que sur un état figé. Dans le contexte du débat sur l’internet, le gouvernement se positionne comme force d’initiative, capable de finaliser des collaborations tarifaires et d’intégrer l’innovation étudiante dans ses outils.

Internet, coût et contrôle : une stratégie publique articulée

Au fil des déclarations rapportées lors de l’émission, un fil conducteur se dessine. Le texte met en avant deux réponses complémentaires à des problèmes liés à l’internet à Madagascar. La première réponse concerne l’accessibilité tarifaire. La seconde touche à la capacité de contrôle.

L’accessibilité tarifaire est abordée à travers la collaboration en phase de finalisation pour fournir un internet à prix réduit aux universités. Dans la logique présentée, l’enseignement supérieur est un terrain où le coût de l’internet représente une contrainte forte. La solution annoncée vise donc un public précis, mais avec des retombées institutionnelles plus larges vers les bibliothèques et les hôpitaux. La baisse du prix est pensée comme un moyen d’augmenter l’accès et de soutenir des structures essentielles.

Le contrôle est abordé via l’utilisation des résultats de recherche de la filière télécommunications de Vontovorona. L’annonce précise que ces résultats prendront la forme d’un dispositif matériel destiné à faciliter le travail de contrôle lié à l’internet. On voit ici une volonté d’outiller l’État, et de le faire en s’appuyant sur la production locale de connaissances et de technologies.

Ces deux axes ne sont pas présentés comme concurrents, mais comme articulés. La politique publique, telle qu’elle ressort de l’émission, cherche simultanément à rendre l’internet plus abordable et à renforcer les conditions d’encadrement technique. Cette articulation reflète une compréhension globale du sujet : un internet plus accessible, pour être durable et efficace, doit s’inscrire dans un cadre de gouvernance où le contrôle joue un rôle.

Le texte souligne également la dimension collective de cette stratégie. Le Gouvernement de la Rénovation, uni, a mobilisé plusieurs portefeuilles ministériels pour traiter un même enjeu. Cela renforce l’idée d’une politique structurée autour de solutions concrètes et d’un partage des responsabilités.

Enfin, la mise en avant des étudiants et de leurs recherches donne à la stratégie une tonalité particulière. Elle suggère qu’une partie des réponses aux défis de l’internet peut émerger du monde académique et être reprise par l’État. Dans l’économie générale de l’annonce, les universités ne sont pas seulement des bénéficiaires de tarifs réduits : elles sont aussi des lieux de production de solutions techniques.

En somme, l’émission spéciale du 24 novembre 2025 a servi à annoncer l’imminence d’une collaboration pour un internet universitaire moins cher, élargie à des institutions clés, et l’intégration de l’innovation étudiante dans les outils de contrôle. Ces annonces se déploient dans un cadre gouvernemental unifié, revendiquant une recherche active de solutions. Les déclarations du ministre et la présence des autres responsables convergent vers une vision : traiter les problèmes de l’internet à Madagascar par une action à la fois sociale, technique, institutionnelle et concertée.

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