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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Vendredi matin, la Bourse de Paris enregistre une augmentation de 0,31%

La Bourse de Paris et les préoccupations liées au risque de défaut de paiement aux États-Unis.

Vendredi, la Bourse de Paris a enregistré une légère progression de 0,31%, témoignant d'un regain de confiance des investisseurs concernant le risque de défaut de paiement des États-Unis. L'indice phare CAC 40 a gagné 23,26 points pour atteindre 7 470,15 points vers 09h40 (07h40 GMT), après avoir enregistré une hausse de 0,64% la veille.

Au cours de la semaine, la cote parisienne a connu trois séances de stagnation, affichant actuellement un bilan hebdomadaire positif de +0,43%. Andreas Lipkow, analyste indépendant, commente : "Les nouvelles concernant un éventuel accord sur le plafond de la dette aux États-Unis apportent un soulagement". Ces dernières semaines, l'inquiétude des investisseurs concernant un défaut de paiement des États-Unis en l'absence d'un accord au Congrès pour relever le plafond de la dette avait provoqué une certaine nervosité.


Cependant, à mesure que les négociations progressent, de plus en plus de personnes estiment qu'un accord sera conclu tôt ou tard. Vendredi, lors du sommet du G7 au Japon, un responsable de la Maison Blanche a déclaré que le président américain démocrate Joe Biden avait été informé de "progrès réguliers" dans les négociations. Kevin McCarthy, chef républicain de la Chambre des représentants, voit également "une percée par laquelle nous pourrions parvenir à un accord". Cette évolution positive contribue à apaiser les préoccupations des investisseurs.


Parallèlement, les taux d'intérêt et la politique monétaire sont également au centre de l'attention des investisseurs. Depuis plus d'une semaine, les taux obligataires souverains sont à la hausse, les investisseurs ajustant leurs anticipations concernant une éventuelle baisse des taux de la Réserve fédérale américaine cette année.

Jeudi, Lorie Logan, présidente de l'antenne de la Fed à Dallas, a estimé que les données macroéconomiques actuelles ne justifiaient pas une pause dans le cycle de resserrement monétaire lors de la prochaine réunion de la Fed, prévue mi-juin. Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management, met en garde en soulignant que "la croissance américaine est plus résiliente que prévu et l'inflation est assez tenace, ce qui pourrait pousser la Fed à reprendre son cycle de hausse des taux".

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