À l'occasion de la 18e Conférence Économique Africaine à Addis-Abeba, un consensus s'est dégagé sur la nécessité d'une volonté politique renforcée pour propulser l'industrialisation en Afrique. Les participants, qui incluaient des experts, des entrepreneurs, des universitaires et des jeunes, ont discuté des stratégies permettant d'accélérer ce processus vital pour le développement du continent.
Madagascar en avant-garde
Madagascar s'est distingué comme un exemple de progrès avec ses pépinières industrielles développées sous l'initiative One District, One Factory (ODOF). Cet engagement vers l'industrialisation est vu comme un modèle pour d'autres nations africaines cherchant à dynamiser leur croissance économique par des innovations et des politiques industrielles efficaces.
Convergences pour l'industrialisation
La présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde a souligné l'importance de l'industrialisation comme moteur d'une croissance économique englobante, tandis que Claver Gatete, secrétaire général adjoint des Nations Unies, a insisté sur le besoin d'explorer des politiques et des capacités institutionnelles qui favorisent une industrialisation durable et une transformation structurelle du continent.
La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)
Les discussions ont également mis en lumière l'accord de la ZLECAf comme un outil clé pour l'intégration économique africaine, promouvant une croissance inclusive à travers le libre-échange.
Innovations politiques et approches locales
Kevin Urama de la Banque africaine de développement a invité les pays africains à repenser leurs politiques pour booster la production locale et la consommation de produits fabriqués sur le continent. Il a proposé des approches de contenu local et de franchisage comme moyens d'atteindre ces fins.
Des actions concrètes pour l'avenir
La conférence a conclu que l'industrialisation est un passage obligé pour la transformation structurelle de l'Afrique. Madagascar, avec ses initiatives actuelles, illustre les efforts nécessaires et la voie à suivre pour que le continent réalise son plein potentiel économique.