Le Parti du peuple cambodgien (PPC), dirigé par le Premier ministre Hun Sen, a revendiqué une victoire écrasante par "raz-de-marée" lors des élections législatives au Cambodge. Hun Sen, au pouvoir depuis 38 ans, devrait bientôt passer le relais à son fils aîné, Hun Manet.
Le PPC, dirigé par le Premier ministre Hun Sen, a proclamé une victoire écrasante par "raz-de-marée" suite aux élections législatives au Cambodge. Le parti au pouvoir est en passe d'obtenir plus de 80% des voix, avec peu d'espoir pour les autres partis d'opposition, qui ont été dissous ou disqualifiés depuis 2018. Hun Sen, au pouvoir depuis près de quatre décennies, prépare maintenant sa succession, en mettant en avant son fils aîné, Hun Manet, pour lui succéder.
Le processus électoral a été marqué par des critiques de la part d'une coalition de 17 ONG internationales, qui ont exprimé leurs inquiétudes quant au manque de transparence, d'équité et d'inclusion dans le scrutin. Malgré ces critiques, la participation électorale a été élevée, avec au moins 84% de votants selon la commission électorale. Cependant, l'abstention a été largement découragée par le parti au pouvoir à travers des amendements à la loi électorale en juin dernier.
Hun Sen, âgé de 70 ans, souhaite consolider son contrôle avant de passer le relais à son fils Hun Manet, âgé de 45 ans, un général quatre étoiles formé aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les signes indiquant cette succession probable se sont multipliés en amont du scrutin. Malgré les critiques des ONG, les élections ont eu lieu et le PPC a affirmé sa domination écrasante. Les résultats finaux devraient être annoncés prochainement.