Emmanuel Macron entame sa visite en Nouvelle-Calédonie en rencontrant le Sénat coutumier à Nouméa, où il aborde l'avenir du territoire et le processus de décolonisation, soulignant la nécessité de construire un projet commun pour le présent et l'avenir. La question du futur statut du territoire reste un sujet de tractations, notamment en ce qui concerne la question du corps électoral, avec des négociations tripartites prévues à Paris fin août.

Le président Emmanuel Macron a entamé sa visite en Nouvelle-Calédonie en se rendant au Sénat coutumier à Nouméa, où il a été accueilli par des danses locales et des discours en faveur de l'identité kanak. Lors de la cérémonie, le chef de l'État a évoqué l'avenir de la Nouvelle-Calédonie et la nécessité de poursuivre le modèle de décolonisation avec le peuple kanak et les citoyens calédoniens. Il a également reconnu que les référendums sur l'indépendance n'avaient pas tout réglé et a souligné l'importance de construire un projet commun pour le présent et l'avenir du territoire.
Outre les questions institutionnelles, la visite d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie aborde également les enjeux climatiques, avec une visite dans un village kanak touché par la montée des eaux et les risques de tsunamis liés au réchauffement climatique. Le président a exprimé son soutien aux habitants du village de Touho, où dix familles ont été déplacées en raison de l'effondrement de leurs maisons suite au recul du trait de côte. L'urgence de trouver des solutions face à ces défis environnementaux est au cœur des préoccupations du gouvernement et de la population locale.