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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Visite présidentielle aux blessés et aux familles endeuillées de la lutte pour la libération : un devoir de mémoire et de solidarité

Le 25 novembre 2025, une séquence politique et humaine s’est déroulée autour d’un geste rare par sa charge symbolique : une partie de la visite aux blessés et aux familles de ceux qui ont perdu la vie durant la lutte pour la libération a été effectuée dans la journée. La démarche a été menée par le Président de la République de la Rénovation, le Colonel Michaël Randrianirina, accompagné de plusieurs conseillers spéciaux au sein de la Présidence de la Rénovation de la République. L’initiative, décrite comme un acte de soutien, de reconnaissance et d’unité nationale, s’est articulée en deux temps, laissant apparaître une volonté affirmée de maintenir un lien direct avec ceux qui ont payé le prix de l’engagement. Les déclarations recueillies au cours de ces visites insistent sur la solidarité, la gratitude, la continuité des soins et la nécessité de ne pas laisser dans l’oubli les sacrifices consentis. Sans emphase et dans un climat de recueillement, les responsables de la Présidence du Renouveau ont multiplié les messages aux blessés comme aux familles endeuillées, rappelant l’importance de la Patrie comme socle commun.

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Une visite officielle placée sous le signe de la reconnaissance

Au cœur de la journée du 25 novembre 2025, l’exécutif a choisi d’aller au contact de ceux qui, selon les termes employés par la Présidence, sont qualifiés de héros et de victimes de la lutte pour la libération. Dans la tradition des visites aux blessés de guerre ou aux familles endeuillées, le déplacement prend une dimension politique autant que morale : il s’agit de marquer, par la présence des dirigeants, que la nation n’oublie pas ses combattants et ses morts.

La délégation était conduite par le Président de la République de la Rénovation, le Colonel Michaël Randrianirina. À ses côtés, plusieurs conseillers spéciaux de la Présidence de la Rénovation de la République étaient présents : le Colonel Marcellin Zafitasondry Ranoelison, le Colonel Solofoniaina Thierry Rampanarivo, le Colonel Lucien Rabearimanana et le Colonel Gervais Andriamiarisoa. Leur participation collective donne à la visite un caractère institutionnel, mais aussi collégial : l’ensemble de l’entourage présidentiel s’est montré engagé dans ce moment de proximité.

La visite concernait à la fois les blessés et les familles des personnes ayant perdu la vie durant la lutte. Cette double attention met en lumière deux réalités : celles des survivants dont la vie a été durablement affectée, et celles des proches confrontés au deuil. Dans les deux cas, l’objectif affiché reste le même : apporter du soutien, reconnaître le sacrifice et maintenir une présence de l’État auprès des citoyens touchés.

Au-delà du protocole, la séquence s’inscrit dans une logique de récupération des mémoires de la lutte. Les responsables politiques rappellent, par leur visite, que cette période demeure un repère majeur pour le présent. Il ne s’agit pas seulement de compassion immédiate, mais d’un acte perçu comme une continuité de la lutte elle-même, en lien avec la mission de la Présidence du Renouveau. La mention répétée du mot « Patrie » dans les discours recueillis durant la visite en atteste : l’argument central est celui d’un engagement collectif au nom de la nation.

Le cas de Randriamiarisoa Aina Sarobidy, symbole de la blessure et du courage

Parmi les personnes visitées lors de cette première partie, figure un nom cité explicitement : le jeune Randriamiarisoa Aina Sarobidy. Il a été blessé durant la lutte dans la zone de Befelatanana Anosy, et que cette blessure a conduit à l’amputation de sa jambe. Cela donne un visage concret aux conséquences de la lutte, et rappelle la brutalité des affrontements évoqués. La présentation de ce cas particulier confère au déplacement une dimension incarnée : au-delà des chiffres et des considérations générales, il y a un jeune homme, une trajectoire interrompue, une vie transformée.

La mise en avant de Randriamiarisoa Aina Sarobidy n’est pas anodine. Dans une visite de ce type, le choix de citer une personne permet de symboliser l’ensemble des blessés. Son histoire rend visible la réalité des blessures physiques, des répercussions durables sur le quotidien et signale clairement la gravité de ce qui s’est produit, par la mention de l’amputation.

Auprès de lui, les représentants de la Présidence ont tenu à délivrer un message de consolation et d’encouragement. Le Président de la Rénovation de la République a affirmé que les dirigeants actuels n’oublient pas le dévouement et les efforts accomplis pour la nation. Il a encouragé le jeune homme à ne pas perdre espoir pour l’avenir et a rappelé que l’État restera toujours un allié à ses côtés. Cette triple idée, mémoire, espoir et soutien, structure le cœur du message présidentiel. Elle s’adresse autant à l’intéressé qu’à l’opinion publique : le pouvoir en place réaffirme ainsi un devoir moral envers les blessés.

Dans ce cadre, le discours officiel associe la dimension individuelle et la dimension nationale. Le soutien à Randriamiarisoa Aina Sarobidy devient, par extension, une reconnaissance de tous ceux qui portent encore les marques de la lutte. En rappelant que l’État restera un allié permanent, la Présidence prend un engagement politique, celui de ne pas réduire l’aide à un geste ponctuel. Ce soutien vise aussi à garantir la poursuite des soins et à accompagner la vie quotidienne, reconnaissant ainsi les besoins matériels et médicaux que peut entraîner une blessure aussi lourde.

La visite a permis un échange direct avec le blessé et sa famille. L’expression d’encouragement à l’endroit d’un jeune homme amputé, dans un contexte de lutte pour la libération, renvoie à une volonté de projection dans l’avenir : la blessure est reconnue, mais l’avenir est présenté comme encore ouvert. Le pouvoir mise sur un discours où la cicatrice n’annule pas l’espérance nationale.

Les mots de Lucien Rabearimanana : fraternité militante et refus de l’indifférence

Le Conseiller spécial Lucien Rabearimanana a pris la parole au cours de cette visite et a délivré un message marquant. Il a déclaré que les militants sont comme des frères et qu’ils ne peuvent pas rester indifférents face à ceux qui ont combattu et assumé des responsabilités pour la Patrie. Cette phrase situe la visite dans un registre de fraternité militante : le lien n’est pas seulement institutionnel, il est décrit comme un lien fraternel, presque familial, entre ceux qui ont participé à la lutte.

La comparaison des militants à des frères met l’accent sur la cohésion forgée dans l’épreuve. En évoquant l’indifférence impossible face aux combattants, Lucien Rabearimanana affirme que la visite est un impératif moral. Le pouvoir ne se présente pas comme un simple gestionnaire des conséquences de la lutte, mais comme un acteur organiquement lié à ceux ayant mené le combat. Le discours associe l’engagement passé à une communauté durable.

Le conseiller spécial a également précisé un point essentiel : la lutte n’a jamais été motivée par l’argent. Il s’agit là d’une affirmation politique forte, destinée à rappeler que l’engagement s’est fait par conviction, non par intérêt matériel. Dans le même temps, il a ajouté que, pour assurer la poursuite des soins et soutenir la vie quotidienne, la Présidence a apporté une aide. Le raisonnement est clair : si l’argent n’était pas l’objectif de la lutte, cela n’empêche pas l’État de venir en appui aux besoins urgents du présent.

Ce double message, désintéressement de la lutte et assistance nécessaire aujourd’hui, permet de cadrer l’aide dans un champ moral. L’aide n’est pas un paiement, mais un soutien au nom du devoir collectif. La nature ou le montant de cette aide n'était pas mentionnée, et il serait erroné d’en déduire davantage. Il souligne toutefois que l’objectif est d’assurer les soins et d’aider le quotidien, ce qui renvoie à un soutien concret.

La déclaration de Lucien Rabearimanana s’inscrit dans une rhétorique de fidélité aux idéaux. En rappelant que les militants sont frères, il insiste sur la continuité de la lutte au-delà des événements, par une solidarité active. Cette solidarité prend ici la forme d’une présence physique, mais aussi d’un accompagnement matériel, qui permet aux blessés et aux familles de ne pas se sentir abandonnés.

Dans le paysage institutionnel, Lucien Rabearimanana contribue à donner une tonalité humaine à l’acte politique. Ses mots placent la visite dans un registre proche de l’éthique militante, avec l’idée que l’engagement historique moralise les relations entre dirigeants et citoyens. Le pouvoir se voit ainsi rappelé à une exigence : la fraternité implique des actes, et les actes se traduisent par un soutien continu.

Deuxième partie : unité nationale, patriotisme et soutien aux familles

Une seconde partie de la visite s’est déroulée le même jour, visite aux proches des héros et des victimes durant la lutte pour la libération. Dans ce volet, les déclarations rapportées mettent l’accent sur l’unité nationale et l’amour de la Patrie. « C’est l’amour de la Patrie qui nous unit », a déclaré le Conseiller supérieur, le Colonel Marcellin Zafitasondry Ranoelison. Il a rappelé que la lutte rassemble et fait l’unité. Cette phrase renforce l’idée que l’engagement passé construit une communauté politique présente.

Le Conseiller supérieur a ajouté que la délégation était venue pour soutenir les personnes rencontrées et leur souhaiter un prompt rétablissement. La visite est donc présentée comme un acte de solidarité immédiate, destiné à porter un encouragement direct aux blessés. L’usage du terme « prompt rétablissement » oriente le discours vers l’espoir de guérison et de retour à une vie plus stable.

Le Colonel Gervais Andriamiandrisoa a de son côté renforcé ce message. Il a remercié ceux qui ont tenu bon, démontré leur courage et leur patriotisme pendant la lutte. Ici encore, le registre est celui de la gratitude officielle. Tous les responsables présents ont adressé leurs meilleurs vœux et encouragements aux blessés ainsi qu’aux familles endeuillées. La pluralité des voix converge donc vers un même message : reconnaissance et soutien.

Dans le cadre de la deuxième partie de cette visite, la Présidence du Renouveau insiste aussi sur l’accessibilité de l’aide. Les responsables déclarent que, si une aide est nécessaire, il ne faut surtout pas hésiter à la solliciter. Cette phrase est importante : elle transforme l’aide en droit moral ouvert aux victimes, et non en privilège accordé de manière discrétionnaire. Sans détailler les modalités, cela montre la disposition de la Présidence à répondre aux besoins.

L’unité nationale évoquée par Marcellin Zafitasondry Ranoelison se double d’un appel à l’endurance et à la confiance. En remerciant le courage et le patriotisme, les conseillers ne se contentent pas d’honorer le passé : ils cherchent à consolider une cohésion présentée comme nécessaire au présent. La lutte est décrite comme un facteur d’unité qui se poursuit par la solidarité.

Une enquête en cours et l’engagement de ne pas oublier

Au cours de cette seconde partie, un témoignage de douleur a été rapporté. « Ce que nous avons subi n’est pas juste », a déclaré Razafindrasolo Avotra. Cette phrase, courte et directe, exprime le sentiment d’injustice d’une personne touchée par les événements de la lutte. Elle rappelle que, derrière l’hommage, persistent des blessures morales et une demande de vérité.

Le Colonel Gervais Andriamiandrisoa a répondu en affirmant que l’enquête suit son cours et que cet événement ne restera pas vain. Cela indique une volonté politique de poursuivre les investigations et d’aboutir à une forme de reconnaissance ou de réparation symbolique. L’idée que « cet événement ne restera pas vain » signifie qu’il est considéré comme porteur de sens et qu’il ne sera pas laissé sans suite.

Dans la même logique, le Conseiller supérieur Solofoniaina Thierry Rampanarivo a souligné que la Présidence du Renouveau s’engage à la solidarité et remercie pour les sacrifices consentis durant la lutte. « Cela ne tombera pas dans l’oubli », a-t-il dit. Cette formulation est un engagement de mémoire. Elle reprend l’un des fils conducteurs de la journée : la reconnaissance n’est pas un acte isolé, mais un devoir permanent.

Solofoniaina Thierry Rampanarivo a également rappelé que les efforts entrepris visent à corriger toutes les erreurs du passé, notamment en restant constamment proche du peuple malgache. Pour la Présidence, la solidarité ne se limite pas aux victimes directes ; elle devient une méthode de gouvernance, où la présence auprès des citoyens est érigée en principe.

Ces déclarations finales donnent une portée politique à la visite. L’enquête en cours promet une continuité institutionnelle, tandis que le rejet de l’oubli et l’idée de corriger le passé installent la lutte dans une narration plus large du Renouveau. Les conseillers s’inscrivent dans une posture où la souffrance des blessés et le deuil des familles ne sont pas des épisodes refermés, mais des réalités qui appellent un accompagnement régulier.

En somme, la journée du 25 novembre 2025 apparaît comme une séquence de reconnaissance, de fraternité militante, d’unité patriotique et de promesse de justice. La Présidence de la République de la Rénovation, incarnée par le Colonel Michaël Randrianirina et son entourage de conseillers, a posé un geste de proximité envers les blessés et les familles endeuillées. Les mots prononcés insistent sur la Patrie comme ciment, sur le désintéressement de la lutte, sur la nécessité de soutenir les soins et le quotidien, et sur l’engagement de ne pas laisser ces sacrifices dans l’ombre.

Une conclusion s’impose : l’État cherche à affirmer que la lutte pour la libération continue d’orienter son action, non seulement par le souvenir, mais par des gestes concrets de solidarité. La visite, divisée en deux parties complémentaires, met en scène une même exigence : reconnaître ceux qui ont combattu, soutenir ceux qui souffrent encore et garantir que les événements du passé feront l’objet d’un suivi, qu’il s’agisse de l’aide ou de l’enquête annoncée. Ainsi, le Renouveau revendiqué s’appuie sur une mémoire vivante, portée par un discours où la compassion et l’unité nationale se veulent indissociables.

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