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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Adaptation nécessaire du système d'assainissement en Afrique face aux inondations.

La déclaration du secrétaire général Antonio Guterres lors de la conférence des Nations unies sur l'eau à New York, mettant en évidence la perturbation du cycle de l'eau par l'humanité, souligne la situation critique de l'Afrique, qui est le continent le plus touché par les problèmes d'accès à l'eau.


Depuis 2010, les émeutes de la soif ont augmenté de quarante fois en Afrique, touchant particulièrement le Cameroun et la République démocratique du Congo, où la situation est critique. En moyenne, 40% de la population africaine n'a pas d'accès sûr à l'eau potable. Le changement climatique aggrave les épisodes de sécheresse et multiplie les inondations, souillant ainsi les sources d'eau propre dans certaines régions, ce qui contribue à la recrudescence du choléra dans quinze pays africains. Avec 70% de la population privée de système d'assainissement, le secteur de l'eau et de l'assainissement doit s'adapter pour répondre aux besoins croissants. Toutefois, l'insécurité ne facilite pas les investissements et les progrès sont trop lents pour atteindre l'objectif de développement durable de l'ONU qui vise à fournir un accès à l'eau potable à tous d'ici 2030.


Christophe Le Jallé, directeur général du Programme Solidarités Eau, explique que chaque dollar investi dans le secteur de l'eau et de l'assainissement peut en économiser jusqu'à six en temps de corvée d’eau, en production agricole et industrielle, ainsi qu'en bénéfices éducatifs et sanitaires. En outre, l'adaptation des infrastructures d'eau et d'assainissement est essentielle pour faire face aux défis futurs tels que la croissance démographique et les changements climatiques. Malgré les difficultés, les investissements dans le secteur de l'eau et de l'assainissement doivent être maintenus pour améliorer l'accès à l'eau potable et réduire les maladies liées à l'eau en Afrique.

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