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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur à Madagascar : un nouveau projet de formation pour les enseignants universitaires

Le 24 novembre 2025, à Fiadanana, une rencontre a réuni les principaux acteurs d’un nouveau projet dédié à la pédagogie universitaire. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, y a reçu une délégation du Projet de Formation Sud – Certificat Référent en Pédagogie Universitaire, plus connu sous l’acronyme PFS-CRPU. Conduite par Pr Dorothée Baillet de l’Université Libre de Bruxelles, la délégation était accompagnée des représentants de l’Université d’Antananarivo. Cette audience marque le lancement institutionnel d’une initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme ARES CCD et qui prolonge un précédent dispositif, le Projet de Formation Sud – Certificat en Pédagogie Universitaire (PFS-CPU). L’enjeu affiché est clair : renforcer et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur grâce à des formations destinées aux enseignants. À travers cette continuité, les partenaires entendent poursuivre un travail déjà engagé sur les méthodes pédagogiques universitaires, avec l’ambition de consolider durablement les compétences des enseignants et, par ricochet, l’expérience d’apprentissage des étudiants.

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Une audience à Fiadanana au cœur du lancement du projet

L’audience du 24 novembre 2025 s’est tenue à Fiadanana, lieu d’accueil de la délégation du PFS-CRPU par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Cette rencontre constitue un moment officiel important, puisqu’elle installe le projet dans le paysage de l’enseignement supérieur et en confirme l’appui institutionnel. La présence du ministre, Pr Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, souligne le caractère prioritaire accordé au chantier de la qualité pédagogique à l’université. Recevoir une délégation internationale et nationale en même temps revient à poser un cadre collectif et à afficher une volonté commune de travailler sur un objectif partagé.

La délégation était conduite par Pr Dorothée Baillet, représentante de l’Université Libre de Bruxelles. Son rôle de cheffe de délégation indique l’implication directe d’un partenaire universitaire étranger dans la conception et l’accompagnement du projet. À ses côtés, les représentants de l’Université d’Antananarivo étaient également présents. Leur participation montre que le projet ne se limite pas à une coopération extérieure, mais qu’il repose aussi sur une appropriation par les institutions locales de l’enseignement supérieur. Cette configuration — un acteur international accompagné d’une université nationale — renforce l’idée d’un travail de terrain, ancré dans les réalités universitaires du pays.

La date de l’audience n’est pas un simple détail de calendrier. Le 24 novembre 2025 se situe au moment où l’année universitaire est généralement en cours, ce qui permet d’inscrire le dispositif de formation dans une dynamique active et non dans une parenthèse administrative. La rencontre de Fiadanana est donc à la fois un acte protocolaire et un signal opérationnel : elle ouvre un nouveau chapitre d’efforts pour soutenir l’évolution des pratiques pédagogiques universitaires.

Au-delà de la photographie institutionnelle, cette audience met en évidence une convergence d’intérêts. D’un côté, le ministère en charge de l’enseignement supérieur cherche à faire progresser la qualité de la formation dispensée aux étudiants. De l’autre, les partenaires universitaires impliqués dans le PFS-CRPU s’engagent à apporter une expertise et une continuité à travers un certificat spécifiquement pensé pour les enseignants. La réunion de ces acteurs dans un même lieu, à une même date, donne un point de départ tangible à une initiative dont la finalité est présentée comme structurante pour l’avenir de l’université.

Le PFS-CRPU, un projet nouveau mais inscrit dans une continuité

Le Projet de Formation Sud – Certificat Référent en Pédagogie Universitaire (PFS-CRPU) est présenté comme un nouveau projet. Cette nouveauté tient au format du certificat et à l’orientation de la formation qu’il propose. Le PFS-CRPU ne démarre pas à partir de zéro. Il s’inscrit dans le cadre du programme ARES CCD et poursuit la continuité d’un précédent dispositif, le Projet de Formation Sud – Certificat en Pédagogie Universitaire (PFS-CPU).

Cette idée de continuité mérite d’être soulignée car elle révèle une stratégie de progression, plutôt qu’une succession de projets isolés. Le PFS-CPU, mentionné comme une étape antérieure, avait déjà permis de former des enseignants dans le domaine des méthodes pédagogiques universitaires. Autrement dit, une première dynamique de formation a été lancée, avec un effet concret sur la montée en compétences d’une partie du corps enseignant.

En prolongeant ce premier cadre, le PFS-CRPU se positionne comme une suite logique. La continuité signifie ici qu’il existe un socle d’expériences, de contenus et de savoir-faire acquis lors du PFS-CPU. Le nouveau projet peut donc s’appuyer sur ce qui a déjà été réalisé, sur ce qui a déjà fonctionné, et sur les attentes qui ont pu émerger de la première phase. L’article ne détaille pas les modalités exactes, mais l’intention est explicite : ne pas interrompre un effort jugé utile, mais le renforcer par un certificat référent.

Le cadre du programme ARES CCD donne une dimension structurante au PFS-CRPU. Être inscrit dans un programme signifie que le projet s’intègre dans une logique plus large de coopération et de développement de la formation supérieure. Le PFS-CRPU apparaît ainsi comme une composante d’une politique plus globale. Là encore, sans ajouter d’informations qui ne figurent pas dans le texte, on peut comprendre que ce cadre offre un soutien, une cohérence et une perspective de long terme à l’initiative.

Le fait que le projet soit porté par une délégation conduite par l’Université Libre de Bruxelles renforce également cette logique. L’article précise que Pr Dorothée Baillet, issue de cette université, dirige la délégation. La coopération avec une institution étrangère reconnue vient, dans le récit, consolider l’idée d’un transfert de compétences et d’une démarche collaborative. Le PFS-CRPU s’annonce donc comme une étape supplémentaire dans un dispositif déjà amorcé, avec la volonté d’aller plus loin dans la professionnalisation pédagogique des enseignants universitaires.

Des formations pour les enseignants au service de la qualité universitaire

Au centre du projet, l'objectif est direct : renforcer et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur grâce à des formations destinées aux enseignants. Cette formulation, simple et explicite, dévoile la clé de voûte du dispositif. La qualité de l’enseignement supérieur repose en grande partie sur les compétences pédagogiques de celles et ceux qui enseignent. C’est précisément sur ce levier que le PFS-CRPU entend agir.

Les formations visées ne sont pas présentées comme marginales ou accessoires. Elles sont au contraire décrites comme l’instrument principal de l’amélioration visée. L’accent sur les enseignants indique une approche systémique : plutôt que de se concentrer uniquement sur les contenus ou sur les structures, le projet mise sur l’évolution des pratiques d’enseignement. En renforçant les compétences pédagogiques universitaires, les formations cherchent à produire un effet durable sur la manière dont les cours sont conçus, dispensés et évalués.

Le précédent projet, le PFS-CPU, avait permis de former des enseignants dans le domaine des méthodes pédagogiques universitaires. Cette mention éclaire la nature du travail envisagé : il s’agit de développer des méthodes, donc des approches, des outils et des réflexes de pédagogie adaptés au contexte universitaire. Le PFS-CRPU s’inscrit dans cette même direction, avec un certificat référent qui laisse entendre une consolidation et une élévation du niveau de formation proposé.

En choisissant la voie d’un certificat, le projet encadre la formation dans une logique de reconnaissance. Un certificat sert généralement à valider un ensemble de compétences acquises, ce qui contribue à structurer une trajectoire de professionnalisation. Ici, le certificat référent en pédagogie universitaire constitue un repère pour les enseignants formés. Sans ajouter d’éléments extérieurs au texte, on peut affirmer que cette reconnaissance académique participe au renforcement de la qualité, puisqu’elle valorise les acquis et encourage leur diffusion.

La formation des enseignants n’est pas seulement une mesure interne aux universités. L’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur est un enjeu national, ce que souligne implicitement la présence du ministre et l’accueil officiel de la délégation. En formant les enseignants, le projet touche au cœur du service public universitaire : la capacité des établissements à offrir des parcours solides, cohérents, et adaptés aux attentes de l’enseignement supérieur.

Le principe est claire : la qualité s’obtient en investissant dans les compétences pédagogiques. Le PFS-CRPU se présente ainsi comme une réponse structurée à un besoin central et permanent des universités, celui de maintenir et d’élever le niveau de l’enseignement.

Une coopération entre universités et institutions pour consolider les acquis

La configuration du projet et de la rencontre du 24 novembre met en lumière une coopération articulée entre plusieurs institutions. D’abord, le ministère, représenté par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, affiche son soutien. Ensuite, l’Université Libre de Bruxelles, incarnée par Pr Dorothée Baillet, apporte une expertise académique et pédagogique. Enfin, l’Université d’Antananarivo est présente à travers ses représentants, montrant une implication directe d’un établissement national de référence.

Cette triangulation institutionnelle donne au projet une assise particulière. Le ministère, en recevant officiellement la délégation, offre un cadre politique et stratégique. Les universités impliquées, quant à elles, incarnent la dimension académique et opérationnelle. Cette complémentarité favorise la mise en œuvre d’un projet cohérent, adossé à la fois à une volonté politique et à une expertise universitaire.

Cette continuité avec le PFS-CPU n’est pas seulement temporelle ; elle s’appuie sur les acquis de la première phase. Former des enseignants à la pédagogie universitaire nécessite souvent un suivi, un approfondissement et une mise à jour progressive. Le passage d’un certificat en pédagogie universitaire à un certificat référent en pédagogie universitaire donne une impression de consolidation, de montée en puissance et d’ancrage durable.

La coopération entre une université étrangère et une université nationale est au cœur de cette logique. L’Université Libre de Bruxelles joue un rôle de partenaire académique, tandis que l’Université d’Antananarivo représente un acteur local directement concerné par la mise en pratique. L’articulation des deux favorise la circulation des compétences tout en assurant l’adaptation au contexte local. Le projet, tel qu’il est présenté, repose donc sur une collaboration qui associe expertise et ancrage.

Être inscrit dans le programme ARES CCD ajoute une couche supplémentaire de structuration. Il ne s’agit pas d’une action isolée mais d’un projet encadré, inscrit dans une démarche plus large. Le programme offre un environnement qui permet d’assurer un fil conducteur entre les différentes phases de formation. Sans extrapoler au-delà du texte, on peut dire que ce cadre favorise la crédibilité et la continuité de l’initiative.

Cette coopération élargie a un effet direct sur l’objectif central du projet. Pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, il faut que les enseignants puissent bénéficier d’une formation solide, et que cette formation soit soutenue par des institutions capables d’en garantir la pertinence. La mise en commun des forces, telle qu’elle apparaît dans la rencontre de Fiadanana, vise précisément cet effet : transformer une ambition partagée en action structurante.

Vers un renforcement durable de l’enseignement supérieur

L’objectif énoncé : renforcer et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur — s’inscrit dans une perspective qui dépasse le court terme. Le PFS-CRPU, en tant que nouveau projet, s’ajoute à une dynamique déjà engagée par le PFS-CPU. Cette progression indique une volonté de durée, une logique de renforcement par étapes successives.

Le renforcement durable passe ici par un investissement dans la formation des enseignants. L’article ne mentionne pas de réformes structurelles, ni d’infrastructures, ni d’autres éléments extérieurs. Il concentre l’attention sur le facteur humain et pédagogique : former les enseignants aux méthodes pédagogiques universitaires pour que la qualité se diffuse au cœur des pratiques quotidiennes. Une telle orientation souligne que la durabilité de l’amélioration dépend directement des compétences de celles et ceux qui enseignent.

En poursuivant la continuité d’un projet précédent, le PFS-CRPU s’inscrit dans un mouvement d’accumulation des acquis. Chaque formation, chaque certificat, chaque enseignant formé participe à construire une base plus solide pour l’enseignement supérieur. Cette logique cumulative est l’une des conditions de la durabilité : les progrès ne sont pas ponctuels, mais ajoutés les uns aux autres.

Le rôle du ministère, en accueillant officiellement la délégation, contribue à cette perspective. Le soutien institutionnel est un facteur essentiel pour assurer la stabilité d’un programme de formation et son inscription dans la durée. La reconnaissance de l’enjeu par les autorités universitaires et politiques permet de donner au projet une portée qui ne se limite pas à quelques sessions de formation. Elle inscrit l’initiative dans un horizon de transformation progressive.

La participation conjointe de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Université d’Antananarivo renforce également la dimension durable. Une coopération qui se prolonge dans le temps, avec des certificats successifs et un cadre programmatique commun, permet de consolider les échanges et de construire des référents communs en pédagogie universitaire. De cette manière, l’amélioration ne reste pas cantonnée à une seule génération d’enseignants, mais peut irriguer progressivement l’ensemble de la communauté académique.

Enfin l'ambition globale : la qualité de l’enseignement supérieur est un chantier à renforcer, à améliorer, et à poursuivre. La rencontre du 24 novembre 2025, la mise en place du PFS-CRPU, la continuité avec le PFS-CPU et l’inscription dans le programme ARES CCD composent un même récit : celui d’un effort organisé pour faire évoluer l’université par l’amélioration de ses méthodes pédagogiques.

Dans cette perspective, le PFS-CRPU apparaît comme une étape stratégique. Il fait le lien entre des acquis antérieurs et une ambition d’avenir. Il se fonde sur l’idée que les enseignants, lorsqu’ils sont formés et accompagnés, deviennent les moteurs de la qualité universitaire. L’enseignement supérieur se renforce alors par le biais d’une professionnalisation pédagogique continue, soutenue par des partenariats institutionnels et académiques. Le projet, tel qu’il est présenté, propose ainsi une orientation claire et durable : investir dans la formation des enseignants pour améliorer l’université dans son ensemble.

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