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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Renforcement de partenariat entre Madagascar et l'Afrique du Sud : Une coopération pour l'enseignement supérieur et la recherche scientifique

Le 24 novembre 2025, une rencontre officielle s’est tenue à Fiadanana entre le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Madagascar, le professeur Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, et l’ambassadeur d’Afrique du Sud à Madagascar, Khazamula Lawrence Chabane. Cette entrevue, annoncée comme un moment de consolidation bilatérale, a mis en lumière une volonté partagée d’intensifier la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Au-delà du protocole, l’échange illustre l’importance accordée par les autorités malgaches et sud-africaines à l’amélioration de la qualité de la formation universitaire et à la promotion de la production scientifique, domaines considérés comme des leviers essentiels du développement.

Dans un contexte régional où les systèmes universitaires font face à des défis communs, cette volonté conjointe de « progresser ensemble » révèle une dynamique de partenariat qui entend s’inscrire dans la durée. Sans dévoiler de mesures précises, les informations communiquées soulignent un objectif clair : renforcer la qualité de l’enseignement et promouvoir la recherche par une coopération étroite, structurée et mutuellement bénéfique.

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Une rencontre diplomatique à Fiadanana placée sous le signe du partenariat

L’audience accordée par le ministre malgache de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l’ambassadeur d’Afrique du Sud s’est déroulée le 24 novembre 2025 à Fiadanana. Le cadre, d’abord institutionnel, a rassemblé deux représentants de haut niveau : d’un côté, le professeur Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, en charge de la politique nationale d’enseignement supérieur et de recherche ; de l’autre, Khazamula Lawrence Chabane, interlocuteur diplomatique privilégié de Pretoria à Antananarivo.

L’intérêt d’une telle rencontre réside dans sa portée symbolique autant que politique. La diplomatie universitaire, souvent moins visible que les échanges économiques ou sécuritaires, joue pourtant un rôle central dans la construction de relations durables entre États. Le fait que l’entretien ait été conduit au niveau ministériel, en présence de l’ambassadeur, témoigne d’un engagement assumé des deux parties. Il s’agit, selon les informations disponibles, de « renforcer la coopération » entre Madagascar et l’Afrique du Sud, en ciblant explicitement l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.

La mention de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la promotion de la recherche place d’emblée le dialogue sur le terrain des compétences, de l’expertise et de la formation. La coopération universitaire n’est pas seulement une affaire d’institutions ; elle concerne aussi les étudiants, les enseignants-chercheurs et les structures académiques. En choisissant ce thème, les deux pays signalent leur intérêt à bâtir un espace d’échanges intellectuels et scientifiques à l’échelle régionale.

Cette audience du 24 novembre s’inscrit ainsi comme un jalon de plus dans un dialogue bilatéral qui, à ce stade, est décrit comme renforcé et consolidé. Les propos rapportés indiquent que les deux parties ont réaffirmé une volonté commune d’avancer ensemble. Cette formulation, à la fois sobre et déterminée, souligne que la relation n’est pas uniquement déclarative : elle se veut progressive, structurée et tournée vers des résultats concrets en matière de formation et de recherche, même si ces résultats ne sont pas détaillés dans la communication.

L’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur comme priorité partagée

Au cœur de l’échange, la question de la qualité de l’enseignement supérieur apparaît comme un axe majeur. Les autorités des deux pays auraient mis en avant l’objectif d’améliorer cette qualité, ce qui laisse entendre une préoccupation commune pour la pertinence des formations, la solidité des parcours universitaires et l’adéquation de l’enseignement aux attentes académiques et sociales.

Dans les systèmes universitaires contemporains, la notion de qualité est vaste : elle renvoie à la fois à l’organisation pédagogique, aux contenus enseignés, aux méthodes d’évaluation, aux conditions d’apprentissage et à la capacité des établissements à accompagner les étudiants. Le fait que Madagascar et l’Afrique du Sud se placent sur ce registre montre qu’elles reconnaissent la nécessité de consolider leurs universités comme espaces de savoir et de qualification.

Le communiqué évoque une coopération « dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement ». Cela signifie que les deux parties voient dans leur partenariat un moyen de s’appuyer mutuellement, de partager des expériences et de renforcer leurs capacités académiques. Le choix du terme « amélioration » indique un processus en cours ou à engager, et non un état figé : l’enseignement supérieur, par nature, doit s’adapter aux évolutions scientifiques, technologiques et sociales.

Sans préciser de dispositifs, l’information met en avant une démarche de collaboration. Une coopération axée sur la qualité suppose une attention particulière portée aux standards académiques, à la formation des formateurs, à la modernisation des pratiques universitaires ou encore à la recherche de performance pédagogique. Il ne s’agit pas seulement d’un objectif technique, mais également d’un enjeu stratégique : former une jeunesse capable de contribuer au développement national et régional.

Dans cette perspective, la volonté des deux pays de progresser ensemble peut être lue comme l’expression d’un intérêt convergent : placer les universités au centre de la transformation des sociétés. Madagascar, avec ses défis propres, et l’Afrique du Sud, dotée d’une longue tradition universitaire, peuvent trouver dans ce complémentarité un terrain d’action partagé. L’exposition d’une priorité commune sur la qualité crée un langage diplomatique unifié où l’enseignement supérieur devient un domaine de coopération autant qu’un indicateur de progrès.

La rencontre du 24 novembre 2025 apparaît donc comme un signal politique : les autorités entendent donner une place plus importante à l’enseignement supérieur dans l’agenda bilatéral. En cela, elle dépasse le cadre strictement universitaire et rejoint des priorités plus larges de développement humain, social et économique.

La promotion de la recherche, moteur du rapprochement scientifique

L’entretien entre le ministre malgache et l’ambassadeur sud-africain a également porté sur la promotion de la recherche. Ici encore, la communication reste concise, mais le choix de mettre cette dimension au même niveau que l’enseignement souligne son importance stratégique. La recherche scientifique est évoquée comme un champ où la coopération est renforcée, ce qui suggère une volonté de stimuler la production de connaissances, de favoriser l’innovation et de développer des synergies académiques.

Dans la logique des politiques publiques, la promotion de la recherche peut recouvrir plusieurs attentes : encourager les travaux scientifiques, créer des conditions favorables aux chercheurs, permettre la diffusion des résultats et soutenir des projets capables de répondre à des problématiques nationales ou régionales. Ce que l’on sait, d’après les éléments communiqués, c’est que Madagascar et l’Afrique du Sud ont affirmé une volonté commune d’avancer ensemble sur ce terrain.

L’intérêt d’une coopération en matière de recherche tient à la possibilité de bâtir des programmes conjoints, de créer des réseaux entre laboratoires et de développer une recherche orientée vers les besoins des sociétés. Même sans détails opérationnels, le simple fait de poser la recherche comme axe bilatéral majeur signale une ambition : ne pas limiter le partenariat à la formation académique, mais inclure aussi la production de savoirs et l’innovation.

La recherche universitaire, dans de nombreux pays, souffre de contraintes multiples. Une coopération internationale peut être perçue comme un moyen d’élargir les horizons scientifiques, d’accéder à des ressources partagées et de multiplier les opportunités pour les chercheurs. Le renforcement de la coopération entre Madagascar et l’Afrique du Sud dans ce domaine témoigne ainsi d’une compréhension commune : les défis scientifiques contemporains s’abordent plus efficacement à travers la collaboration que par l’isolement.

En insistant sur la promotion de la recherche, les deux pays soulignent également leur volonté de valoriser la science comme vecteur d’avenir. L’avancée scientifique ne se mesure pas seulement au nombre de publications ou de projets, mais aussi à la capacité à répondre à des enjeux réels, qu’ils soient environnementaux, sociaux, économiques ou culturels. En ce sens, le rapprochement scientifique participe à l’idée d’un développement fondé sur la connaissance.

Enfin, mettre en avant la recherche contribue à renforcer le prestige et la crédibilité des institutions d’enseignement supérieur. Une université qui recherche est aussi une université qui enseigne mieux, car elle actualise ses contenus et nourrit ses cours de découvertes et d’expériences. Ainsi, les deux piliers évoqués dans la communication — enseignement et recherche — apparaissent étroitement liés, et la coopération bilatérale vise à les faire progresser de concert.

Une volonté commune d’avancer ensemble et de consolider les liens

L’un des points saillants de la rencontre réside dans l’affirmation que les deux parties ont « réaffirmé leur volonté commune d’avancer ensemble » dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la promotion de la recherche. Cette formule diplomatique, tout en restant générale, est lourde de sens. Elle renvoie à un engagement politique bilatéral fondé sur la continuité et la solidarité.

Réaffirmer une volonté commune implique qu’une relation existe déjà, et qu’elle nécessite d’être consolidée, renforcée ou relancée. L’audience de Fiadanana ne se présente donc pas comme un acte isolé, mais plutôt comme une étape dans une trajectoire de coopération. Le verbe « avancer » suggère une dynamique ; l’expression « ensemble » insiste sur la réciprocité et le caractère partenarial de l’entreprise.

Dans la pratique diplomatique, de telles déclarations posent un cadre de confiance et de coopération où chacun reconnaît l’autre comme interlocuteur légitime et partenaire d’avenir. Il s’agit moins de proclamer une intention abstraite que de signifier une disponibilité à travailler dans la durée. Cela peut concerner des échanges d’expertise, des initiatives communes ou une coordination accrue entre institutions académiques, même si ces aspects ne sont pas explicités.

Le renforcement des liens entre Madagascar et l’Afrique du Sud dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche répond également à une logique régionale. Les coopérations sud-sud, en particulier sur le continent africain, sont souvent présentées comme des outils d’intégration et d’autonomisation scientifique. Dans ce sens, la volonté d’avancer ensemble peut être lue comme le désir de construire, à l’échelle de l’Afrique australe et de l’océan Indien, un espace de connaissances plus intégré.

Cette convergence de volonté reflète aussi une certaine vision du rôle des États dans le développement de la science et de l’éducation. En réaffirmant qu’ils souhaitent progresser ensemble, les deux pays indiquent que l’enseignement supérieur et la recherche ne relèvent pas uniquement de la responsabilité des universités, mais aussi de choix politiques et stratégiques au plus haut niveau.

La formule utilisée est enfin un signe de confiance mutuelle. Elle suppose que les deux partenaires estiment que leur coopération peut produire des bénéfices partagés et contribuer à une amélioration tangible de leurs systèmes d’enseignement et de recherche. Même sans détails, l’annonce traduit donc un climat favorable et une intention de continuité.

Des perspectives de coopération tournées vers l’avenir académique et scientifique

L’annonce issue de la rencontre du 24 novembre 2025 reste volontairement concise, mais elle ouvre des perspectives. La coopération dans l’enseignement supérieur et la recherche est présentée comme renforcée, et ce renforcement est orienté vers deux objectifs, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la promotion de la recherche. Ces deux axes, mis en avant de manière claire, dessinent les priorités d’un partenariat qui se veut structurant.

Parler de perspectives ne signifie pas ajouter des faits absents de la communication, mais constater que la déclaration officielle pointe vers l’avenir. Renforcer une coopération signifie en effet vouloir la rendre plus dense, plus efficace, plus opérationnelle. La volonté commune d’avancer ensemble, réaffirmée par les deux parties, suggère que cette coopération n’est pas un simple vœu symbolique, mais la base d’un travail prolongé.

Dans le domaine universitaire, l’avenir se construit sur des engagements de long terme. La qualité de l’enseignement et la recherche ne se transforment pas du jour au lendemain ; elles nécessitent une cohérence dans les politiques, une continuité dans les initiatives et un dialogue permanent entre partenaires. Le fait que les responsables aient choisi de mettre ces sujets au centre d’une rencontre bilatérale montre qu’ils entendent les placer parmi les priorités de leur relation.

L’entretien de Fiadanana peut donc être compris comme la manifestation d’une vision partagée : faire de l’éducation supérieure et de la recherche scientifique des vecteurs de progrès commun. Cette perspective concerne à la fois la formation de nouvelles générations d’étudiants et la production de connaissances capables de répondre aux besoins des sociétés.

Le renforcement de la coopération n’est pas seulement une affaire institutionnelle. Il reflète aussi une ambition pour la jeunesse et pour les communautés scientifiques. L’enseignement supérieur forme les compétences ; la recherche construit des solutions. Les deux pays, en mettant l’accent sur ces deux dimensions, expriment un intérêt stratégique pour l’avenir académique et scientifique de leurs nations.

En dernier ressort, la rencontre du 24 novembre 2025 rappelle que la coopération internationale ne se réduit pas aux échanges financiers ou commerciaux. Elle inclut aussi les échanges intellectuels, scientifiques et éducatifs. Madagascar et l’Afrique du Sud, par cette rencontre, affichent leur volonté de bâtir un partenariat fondé sur la connaissance, dans l’espoir que celle-ci contribuerait à la modernisation des universités et à la dynamisation de la recherche. Le moment n’a peut-être livré que peu de détails, mais il offre un cadre de coopération clair, et une direction assumée : celle d’un rapprochement académique et scientifique renforcé entre les deux pays.

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