À Madagascar, il faut débourser au moins un million d'ariary pour avoir un enfant conçu par fécondation in vitro.
La fécondation in vitro (FIV) est de plus en plus utilisée par les couples ayant des difficultés à procréer à Madagascar. Le Centre de fertilité de Madagascar (CEFERMAD) a déjà permis la naissance de 300 enfants depuis 2014 grâce à cette technique de procréation médicalement assistée. Cependant, le coût de cette méthode est très élevé et peut aller jusqu'à plusieurs millions d'ariary en fonction des difficultés rencontrées par le couple pour la procréation. Le gynécologue-obstétricien, le Dr Andriamaro Rakotobe, pionnier de la FIV à Madagascar, souligne que le coût minimum est d'un million d'ariary, comprenant les médicaments spécifiques et l'intervention proprement dite.
En outre, la FIV peut conduire à la naissance de jumeaux ou même de triplés, mais cela dépend de plusieurs facteurs tels que l'âge de la patiente, le type et la durée de l'infertilité, la réponse ovarienne aux thérapies et le type de méthode utilisée. Le Dr Rakotobe précise que ce n'est pas un choix mais plutôt une chance. En effet, pour augmenter les chances de réussite, deux ou trois embryons sont placés dans l'utérus, mais il arrive parfois que les trois embryons ont tous de meilleures chances de se fixer dans la paroi de la cavité utérine. Malgré les coûts élevés de la FIV, les couples ayant des difficultés de procréation considèrent que la joie de devenir parent n'a pas de prix.