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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Conférence de presse du Ministère de l’Économie et des Finances : cap sur une gouvernance efficace et une relance économique durable

Le 7 novembre 2025, au Plan Anosy, s’est tenue une conférence de presse présidée par le Ministre de l’Économie et des Finances, Dr Ramiarison Herinjatovo Aimé. Cette rencontre avec les médias a permis de dresser un premier bilan sur l’élaboration du Projet de Loi de Finances Initiale (PLFI) 2026, amorcée depuis le mois de mars 2025. À travers cette initiative, le ministère réaffirme sa volonté d’instaurer une gouvernance transparente, de répondre aux attentes de la population et d’encourager une croissance économique inclusive et durable.

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Une élaboration progressive du Projet de Loi de Finances Initiale 2026

L’élaboration du PLFI 2026 s’inscrit dans un processus de longue haleine entamé dès le mois de mars 2025. Ce travail préparatoire témoigne d’une volonté d’anticipation et de rigueur budgétaire. Dès les premières étapes, le Ministère de l’Économie et des Finances a mobilisé ses équipes techniques pour évaluer les politiques publiques, les besoins des citoyens et les priorités nationales. L’objectif est clair : aligner les orientations budgétaires sur la Politique Générale de Réforme de l’État.

Ce processus a déjà connu plusieurs ajustements et améliorations internes. Ces modifications traduisent une démarche d’adaptation continue aux réalités économiques et sociales du pays. Le ministère a cherché à harmoniser les priorités nationales avec les impératifs de stabilité macroéconomique, tout en veillant à préserver les équilibres budgétaires. Cette approche marque une rupture avec les méthodes antérieures souvent marquées par des arbitrages tardifs et des décisions peu concertées.

Le PLFI 2026 se veut ainsi un instrument moderne, cohérent et participatif. Il reflète une nouvelle dynamique administrative au sein du ministère, orientée vers la performance, la transparence et l’efficacité. Les réformes engagées dans la gestion interne du MEF visent à renforcer les capacités techniques, à moderniser les outils de suivi et d’évaluation et à consolider la discipline budgétaire à tous les niveaux.

Un projet construit autour des attentes de la population et du secteur privé

Au cœur du discours du Dr Ramiarison Herinjatovo Aimé se trouve une conviction forte : le budget de l’État doit être le reflet des besoins réels des citoyens. Le ministre a insisté sur le fait que les attentes de la population ont été intégrées dans la conception du PLFI 2026. Cette orientation traduit une volonté politique d’inclure les aspirations sociales dans les choix économiques et financiers.

Le ministère a également tenu à associer le secteur privé à ce processus. Les consultations menées ont permis de recueillir les préoccupations des entreprises, des investisseurs et des opérateurs économiques. Ces échanges ont abouti à des propositions concrètes destinées à améliorer le climat des affaires, à simplifier les procédures administratives et à favoriser la création d’emplois.

L’intégration des attentes du secteur privé répond à un double objectif : renforcer la confiance entre l’État et les acteurs économiques, et assurer la relance d’une économie nationale encore marquée par les effets des crises récentes. Le ministre a rappelé que cette approche participative s’inscrit dans la Politique Générale de Réforme de l’État, qui vise à rapprocher l’administration des citoyens et à promouvoir une gouvernance ouverte et responsable.

Des réformes internes pour une gouvernance renforcée

Le Ministère de l’Économie et des Finances a entrepris d’importantes révisions et innovations internes. Ces réformes visent à rendre l’administration économique plus efficace, plus réactive et plus transparente. Le Dr Ramiarison Herinjatovo Aimé a insisté sur la nécessité d’un changement structurel en profondeur, condition essentielle pour atteindre les objectifs fixés par le PLFI 2026.

Les innovations concernent notamment la planification budgétaire, la digitalisation des processus administratifs et le suivi des dépenses publiques. Des mécanismes de contrôle et d’audit ont été renforcés afin d’assurer une meilleure traçabilité des ressources financières. L’objectif est d’éviter les gaspillages, de renforcer la discipline budgétaire et de garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Le ministère s’est également engagé à améliorer la formation continue de son personnel. Le développement des compétences techniques constitue un pilier fondamental pour assurer la réussite des réformes. Dans cette optique, des programmes de renforcement des capacités et d’accompagnement ont été mis en place pour les agents des différentes directions et services.

Ces changements internes ne se limitent pas à la sphère technique. Ils traduisent une transformation culturelle plus large au sein du ministère, fondée sur la performance, la responsabilité et l’éthique. Le ministre a souligné que ces valeurs doivent guider chaque action publique, afin de consolider la confiance des citoyens envers les institutions.

Une feuille de route pour renforcer la coopération internationale

Au-delà des réformes internes, le ministère entend redynamiser ses relations avec les partenaires techniques et financiers traditionnels. Une feuille de route claire a été élaborée pour rétablir et renforcer la coopération avec le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et l’Union Européenne. Ces partenaires jouent un rôle essentiel dans le financement du développement et l’appui à la gouvernance économique du pays.

Cette volonté de renouer un dialogue constructif s’inscrit dans un contexte de rétablissement de la crédibilité financière de l’État. En réaffirmant la transparence et la rigueur de sa gestion, le MEF espère regagner la confiance des bailleurs de fonds. Le ministre a insisté sur l’importance de restaurer une coopération fondée sur la confiance mutuelle, la concertation et la responsabilité partagée.

Ces partenariats visent non seulement à mobiliser des ressources financières, mais aussi à bénéficier d’une expertise technique précieuse. Les institutions internationales accompagnent le pays dans la mise en œuvre de réformes structurelles, la modernisation de l’administration publique et la stabilisation macroéconomique.

En établissant un dialogue ouvert avec ces partenaires, le gouvernement espère également renforcer la coordination de l’aide publique au développement. Cette approche permettra de mieux aligner les priorités nationales avec les programmes d’appui extérieurs, tout en assurant une utilisation plus cohérente et efficace des ressources disponibles.

Relancer la croissance à travers la promotion de l’entrepreneuriat

La conférence de presse a également été l’occasion pour le ministre de rappeler l’une des priorités majeures du PLFI 2026 : la dynamisation de l’économie par la promotion de la création d’entreprises. Le gouvernement considère l’entrepreneuriat comme un moteur essentiel de la croissance et de l’emploi. En stimulant l’initiative privée, le pays entend élargir sa base productive et, par conséquent, sa base de recettes fiscales.

Le ministre a insisté sur le fait que la création d’entreprises ne se limite pas à un enjeu économique, mais constitue un levier de développement social. Encourager les jeunes entrepreneurs, soutenir les petites et moyennes entreprises et favoriser l’innovation figurent parmi les objectifs centraux du plan économique du ministère.

Le PLFI 2026 prévoit des mesures incitatives destinées à alléger les contraintes administratives et fiscales qui pèsent sur les entrepreneurs. Le but est de simplifier les démarches de création d’entreprise, d’améliorer l’accès au financement et de renforcer l’accompagnement technique des porteurs de projets.

L’élargissement de la base fiscale est perçu comme une nécessité pour garantir la soutenabilité des finances publiques. En favorisant la formalisation des activités économiques et en réduisant l’économie informelle, l’État espère accroître ses recettes sans alourdir la pression fiscale existante. Cette approche vise à créer un cercle vertueux où la croissance économique alimente la stabilité budgétaire, et inversement.

Le ministre a souligné que la dynamisation du tissu économique national doit aller de pair avec des politiques publiques de soutien à la formation, à l’innovation et à la compétitivité. En misant sur les forces vives du pays, notamment les jeunes et les entrepreneurs locaux, le gouvernement souhaite bâtir une économie résiliente, diversifiée et tournée vers l’avenir.

Conclusion : un engagement renouvelé pour une gouvernance au service du développement

La conférence de presse tenue au Plan Anosy a marqué une étape importante dans la présentation du Projet de Loi de Finances Initiale 2026. Le discours du Dr Ramiarison Herinjatovo Aimé a mis en lumière la détermination du ministère à concilier rigueur budgétaire, efficacité administrative et inclusion économique.

L’élaboration du PLFI 2026, amorcée dès le mois de mars 2025, illustre la volonté de planifier à long terme et de bâtir une gouvernance fondée sur la transparence et la responsabilité. En intégrant les attentes de la population et du secteur privé, le ministère manifeste une orientation participative et pragmatique. Les réformes internes entreprises au sein du MEF témoignent d’une volonté d’adaptation constante et de modernisation profonde.

La relance de la coopération avec les partenaires internationaux, conjuguée à la promotion de l’entrepreneuriat, constitue un pilier central de la stratégie gouvernementale. L’objectif est clair : restaurer la confiance, dynamiser la croissance et élargir la base économique du pays.

Le PLFI 2026 apparaît ainsi comme un outil stratégique pour traduire les ambitions nationales en actions concrètes. À travers ce projet, le gouvernement réaffirme son engagement à bâtir une économie solide, inclusive et durable, au service du bien-être collectif et du développement du pays.

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