Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a survolé en hélicoptère la région touchée par les inondations et les glissements de terrain dans l'État de Sao Paulo le 20 février, où au moins 40 personnes sont mortes.
Le président a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il est important de travailler ensemble et de prier pour les victimes, ainsi que pour qu'il ne pleuve plus pour faciliter la reconstruction. Le bilan officiel fait état de 39 des 40 décès confirmés à Sao Sebastiao, où environ 50 maisons ont été emportées par un glissement de terrain, et on craint que le bilan ne s'alourdisse encore. Un autre décès a été enregistré dans la ville d'Ubatuba.
Patricia da Silva, une femme de ménage de 31 ans, a tout perdu dans les inondations et les glissements de terrain qui ont frappé l'État de Sao Paulo au Brésil. Avec ses deux filles, elle a dû être hébergée chez des amis après avoir tout perdu. Les autorités ont signalé que 1 730 personnes ont été évacuées et 766 se sont retrouvées sans abri. L'état d'urgence a été déclaré dans cinq villes côtières et 500 secouristes ont été déployés pour aider les sinistrés. Le maire de la ville de Sao Sebastiao a déclaré que la situation était "extrêmement critique" et que le processus de reconstruction serait long en raison des dégâts sur les routes.
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a appelé à l'unité avec un ancien adversaire politique, le gouverneur de Sao Paulo, pour faire face aux inondations et glissements de terrain qui ont coûté la vie à au moins 40 personnes. Il a souligné l'importance de ne plus construire de maisons dans des zones à risque et a rappelé que près de 9,5 millions de Brésiliens vivent dans des zones exposées aux catastrophes naturelles. Le Brésil, en proie à des effets du changement climatique, a été frappé par des inondations meurtrières à plusieurs reprises ces dernières années, notamment en février 2022 à Pétropolis.