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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

La COP30 à Belém : un appel pressant à l’action collective face au réchauffement climatique

L’ouverture du Segment de Haut Niveau de la COP30, ce lundi 17 novembre 2025 à Belém, dans le nord du Brésil, marque une étape déterminante dans les discussions internationales consacrées au changement climatique. Les représentants de 193 pays, dont de nombreux jeunes délégués, se sont réunis pour réaffirmer l'urgence d'une action commune face à la hausse des températures mondiales. Les prises de parole, les engagements et les revendications formulés lors de cette rencontre mettent en lumière la nécessité d’une mobilisation globale, cohérente et équitable. Au cœur des échanges figurent la question de l’accès aux financements climatiques, l’éducation environnementale, ainsi que les demandes exprimées par les pays les plus vulnérables, parmi lesquels Madagascar. L’accent est mis sur la coopération internationale, la solidarité entre les nations et la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris, présenté une nouvelle fois comme l’unique voie capable de répondre à la crise climatique mondiale. Dans ce contexte, les négociations se poursuivent à Belém, mobilisant experts, chercheurs, responsables politiques et représentants des sociétés civiles, qui œuvrent à la recherche de solutions concrètes et adaptées à l’ampleur des enjeux.

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Un rendez-vous international centré sur la hausse des températures mondiales

L’un des principaux sujets abordés dès l’ouverture de la COP30 à Belém concerne la hausse des températures mondiales, souvent désignée sous le terme de réchauffement climatique. Cet élément, au cœur du changement climatique, constitue l’un des défis les plus urgents auxquels l’humanité est confrontée. Les discussions mettent en évidence le caractère incontournable de ce phénomène, dont les effets se font ressentir sur tous les continents. Dans cette perspective, le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, a rappelé que la lutte contre cette hausse des températures ne peut être efficace que si elle repose sur une action collective. Il souligne l’importance d’une réaction immédiate, estimant que l'inaction ou les initiatives isolées ne permettent pas de répondre à la gravité de la situation.

La ville de Belém, située dans le nord du Brésil, accueille cette rencontre mondiale et constitue un symbole fort, en raison de son emplacement au cœur d’un territoire particulièrement exposé aux conséquences du dérèglement climatique. Les participants y abordent les mesures nécessaires pour limiter la progression des températures et insistent sur la nécessité d’un engagement ferme de la part des gouvernements. Les débats portent également sur les stratégies à adopter par la communauté internationale afin de faire face à l’urgence climatique. À travers ce cadre, la COP30 devient un espace d’échanges, de réflexion et de décision visant à renforcer l’action globale contre le réchauffement climatique.

Le rôle déterminant des jeunes dans la lutte contre le changement climatique

L’un des aspects les plus marquants de cette édition de la COP est la présence importante des jeunes délégués, venus des 193 pays membres. Leur participation n’est pas seulement symbolique : elle reflète la reconnaissance croissante de leur rôle central dans les actions menées pour lutter contre le changement climatique. Les intervenants présents à Belém insistent sur le fait que les jeunes seront des acteurs clés dans toutes les initiatives engagées, qu’il s’agisse de transformations sociétales, de mobilisation citoyenne ou d’innovation dans les pratiques environnementales.

L’éducation environnementale occupe une place importante dans les discussions. Elle est présentée comme un outil essentiel pour encourager l’engagement des nouvelles générations et leur permettre de comprendre les enjeux climatiques auxquels leurs sociétés sont confrontées. Les participants soulignent que cette éducation contribue non seulement à une meilleure connaissance des problématiques environnementales, mais aussi à l’adoption de comportements responsables. Dans ce cadre, la présence des jeunes délégués permet de porter les voix, les attentes et les préoccupations des nouvelles générations qui seront directement affectées par les décisions prises aujourd’hui.

Les jeunes représentants ont été envoyés par leurs pays respectifs pour participer aux débats, partager leurs expériences et défendre les intérêts de leurs nations. Leur mobilisation témoigne de la volonté des États de les intégrer pleinement aux discussions internationales, reconnaissant que la lutte contre le changement climatique exige une implication de toutes les générations. La COP30 devient ainsi un espace d’expression pour ces acteurs émergents, dont les interventions enrichissent les échanges et renforcent la dynamique collective.

Les revendications des pays africains, dont Madagascar, sur les financements climatiques

Parmi les délégations les plus vocales concernant les questions de financement figurent les représentants africains, dont ceux de Madagascar. Ces pays soulignent que les ressources disponibles pour lutter contre le changement climatique sont encore insuffisantes ou difficiles d’accès. Ils insistent sur le fait qu’une répartition équitable des financements est nécessaire pour atteindre les objectifs communs définis dans le cadre international. Les représentants malgaches, appuyés par leurs homologues africains, rappellent que de nombreux pays en développement ne contribuent pas de manière significative à la pollution mondiale, mais subissent pourtant de plein fouet les conséquences du changement climatique.

Madagascar, l’un des pays les plus vulnérables face aux effets du réchauffement global, met en avant la nécessité d’un soutien financier accru. La délégation malgache, composée notamment du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, accompagnés de techniciens des ministères concernés ainsi que de jeunes engagés dans le domaine environnemental, a formulé plusieurs requêtes. Celles-ci visent la mise à disposition de ressources financières suffisantes et adaptées aux besoins spécifiques des pays en développement. Madagascar demande également une amélioration notable de l’accès aux financements climatiques, estimant que ces fonds doivent être octroyés de manière équitable et transparente.

Le pays accorde également une grande importance à la mise en œuvre effective du Plan National d’Adaptation (PNA), qui constitue un outil stratégique pour anticiper les impacts du changement climatique et renforcer la résilience des communautés. Les responsables malgaches réaffirment que la priorisation de ce plan est une nécessité absolue dans le contexte actuel. Les discussions qui se déroulent à la COP30 permettent ainsi de mettre en lumière les besoins spécifiques des pays les plus fragiles, de rappeler les engagements internationaux déjà pris en matière de financement et de souligner l’importance d’une coopération renforcée.

Une première semaine marquée par la coopération et la solidarité entre les nations

Au cours de cette première semaine de travaux, le Secrétaire exécutif de la CCNUCC a salué la solidarité manifestée entre les différents pays. Il a souligné que, malgré les divergences de situations et de capacités, un esprit de coopération s’est clairement exprimé lors des échanges. Cette attitude témoigne, selon lui, de la détermination des nations à faire face ensemble au défi climatique, qu’il juge insurmontable sans une coordination et une entraide accrues.

Simon Stiell a rappelé que l’Accord de Paris constitue la seule voie permettant à l’humanité de faire face à la crise climatique mondiale et de la surmonter. Selon les informations partagées durant cette rencontre, les engagements pris dans ce cadre restent essentiels pour limiter la hausse des températures mondiales et mettre en place des stratégies communes d’atténuation et d’adaptation. Le responsable insiste sur la nécessité de respecter les objectifs définis par cet accord, en soulignant qu’ils sont au cœur de l’action internationale en matière de lutte contre le changement climatique.

Il est également important de noter que certains pays, dont les États-Unis, la Chine et l’Inde, ne participent pas à la COP30. Cette absence est mentionnée dans les discussions, mais n’altère pas la détermination des autres pays à poursuivre les négociations et à œuvrer à la recherche de solutions. Les représentants présents à Belém affirment leur volonté de maintenir un dialogue constructif, malgré les absences de ces acteurs majeurs de la scène internationale.

Des réunions et négociations en continu pour défendre les intérêts des nations présentes

Les activités se poursuivent à Belém à travers de nombreuses réunions, négociations et sessions de plaidoyer menées par les délégués des 193 pays participants. Ces travaux rassemblent une diversité d’acteurs, allant des experts scientifiques aux responsables politiques, en passant par les chercheurs, les organisations de la société civile, les investisseurs et les jeunes représentants. Les discussions portent sur les orientations à adopter en matière de financement, d’éducation, d’adaptation et de réduction des émissions, dans le but de répondre aux enjeux identifiés depuis le début de la conférence.

Pour Madagascar, ces échanges représentent une opportunité déterminante pour défendre ses intérêts et attirer l’attention sur la situation spécifique du pays. La délégation malgache multiplie les rencontres avec les partenaires présents afin de rappeler les besoins urgents liés à la vulnérabilité du pays face aux impacts du changement climatique. Les représentants malgaches mettent également en avant le rôle essentiel du financement international pour appuyer les programmes nationaux d’adaptation et renforcer la résilience des populations.

Les discussions qui se déroulent à Belém témoignent de la volonté commune de progresser vers des décisions collectives et coordonnées. Les participants soulignent que seule une coopération active et continue permettra de faire face à la crise climatique. Dans ce cadre, la COP30 se présente comme un moment clé pour renforcer les engagements, améliorer les mécanismes de financement et tracer des perspectives concrètes pour l’avenir.

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