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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Le derby milanais enflammé en demi-finale de la Ligue des champions

Un affrontement milanais en Ligue des champions pourrait redonner à l'Italie sa suprématie européenne.

L'AC Milan et l'Inter Milan s'apprêtent à livrer une bataille épique en demi-finale de la Ligue des champions, dans leur stade partagé de San Siro. Le 10 mai, la capitale lombarde sera le théâtre d'un "euroderby" explosif entre les deux clubs rivaux, avec une place en finale de la Ligue des champions en jeu. Cette double confrontation marque le retour des clubs italiens au sommet du football européen. Alors que l'autre demi-finale oppose Manchester City de Pep Guardiola au Real Madrid de Carlo Ancelotti, mettant en scène deux des meilleures équipes en matière de jeu, le "derbissimo" promet d'être un sommet d'émotions et d'histoire entre ces deux voisins qui s'affrontent pour la 236e fois.

L'entraîneur de l'Inter, Simone Inzaghi, souligne l'importance de ce match : "Ce n'est pas un derby, mais LE derby. On sait ce qu'il représente pour le club, pour les joueurs, les supporters." En Ligue des champions, ces deux rivaux de la Madonnina - le nom donné au derby en référence à la statue de la Vierge surplombant le Duomo de Milan - se sont déjà rencontrés à quatre reprises. Cependant, cela remonte à une vingtaine d'années, à une époque où la Serie A attirait encore les plus grandes stars du football, dont certaines sont attendues dans les tribunes pour assister à cette rencontre historique, telles que Andrei Shevchenko ou Cafu.

En 2003, ils s'étaient déjà affrontés en demi-finales : Milan s'était qualifié grâce à un but marqué à l'extérieur (0-0, 1-1), un scénario ironique puisque les deux clubs partagent le même stade, San Siro.Deux ans plus tard, lors d'un quart de finale électrique, le match retour avait été interrompu en raison de jets de fumigènes de la part des supporters de l'Inter, l'un d'entre eux atteignant le gardien rossonero, Dida. L'AC Milan, déjà vainqueur à l'aller (2-0), avait finalement remporté le match sur tapis vert (3-0). À l'époque de ces quatre confrontations, Carlo Ancelotti était l'entraîneur de l'AC Milan, confirmant ainsi la suprématie des Rossoneri en Coupe d'Europe, avec 14 victoires, juste derrière le Real Madrid.

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