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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Le manque de données sur la pollution de l'air en Afrique dénoncé par une experte du CNRS

La pollution de l'air s'aggrave en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, avec des niveaux alarmants de particules fines, selon un rapport récent de la société suisse IQAir spécialisée dans la surveillance de la qualité de l'air.



Selon le dernier rapport publié par la société suisse IQAir, la pollution de l'air a empiré en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique en 2022. Les concentrations de particules fines ont atteint des niveaux alarmants, atteignant jusqu'à 89,7 microgrammes par mètre cube dans la ville de Ndjamena, qui est désormais considérée comme la ville la plus polluée du monde en termes de qualité de l'air. Bien que plusieurs réseaux de surveillance de la pollution de l'air existent, tous leurs classements démontrent que la pollution de l'air des villes africaines est particulièrement préoccupante.


Catherine Liousse, directrice de recherches au CNRS, travaille au laboratoire d'aérologie de Toulouse et se trouve actuellement à Abidjan. Elle a souligné l'absence de données adéquates sur la qualité de l'air en Afrique, malgré l'importance de cette question pour la santé publique. Elle a déclaré que la plupart des pays africains n'ont pas les moyens de surveiller efficacement la pollution de l'air, et que des efforts doivent être faits pour améliorer cette situation. La situation actuelle nécessite donc une attention urgente pour remédier à cette situation alarmante.

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