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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Mères migrantes en Tunisie : précarité et violences

Les mères célibataires subsahariennes de Sfax, en Tunisie, vulnérables à la précarité et aux violences, sont aidées par des ONG telles que Terre d'asile et Médecins du monde.



Yaye Oumou, une Guinéenne de 30 ans, était arrivée en Tunisie accompagnée de son mari et de leur nouveau-né, avec pour objectif de rejoindre l'Europe. Mais son mari est parti sans elle après qu'elle ait vécu un naufrage traumatisant. Elle s'est alors réfugiée dans un hébergement d'urgence de l'ONG Terre d'Asile, tout comme Katalina, une jeune Ivoirienne de 23 ans qui a été abandonnée par le père de son enfant deux mois après sa naissance. Cependant, les femmes migrantes ont du mal à trouver un emploi après l'accouchement, ce qui les laisse souvent sans revenu. Bien que des crèches informelles aient été mises en place pour aider ces mères célibataires et leurs familles, elles ont été forcées de fermer en raison du durcissement des contrôles pour les migrants sans papiers après les propos polémiques du président Kaïs Saïed.


Malheureusement, l'aide fournie par Terre d'Asile est temporaire et ne suffit pas à résoudre les problèmes à long terme de ces femmes. Dans toute la Tunisie, les mères migrantes célibataires se trouvent confrontées à des difficultés similaires, notamment l'impossibilité de rentrer dans leur pays d'origine par honte ou par peur d'être une charge pour leur famille. Les ONG telles que Médecins du Monde continuent d'apporter leur aide à ces femmes vulnérables, mais la situation globale reste préoccupante et nécessite une action urgente et coordonnée.

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