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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Suivi des travaux à la JIRAMA Ambohimanambola : un engagement renforcé pour la stabilité énergétique de la capitale

L’amélioration de la production électrique à Antananarivo connaît un tournant important avec la réhabilitation des groupes électrogènes de la centrale de la JIRAMA à Ambohimanambola. À la suite de la remise des équipements indispensables à la réparation de trois des quatre machines défectueuses, une équipe de la Présidence de la République s’est rendue sur les lieux le 30 octobre 2025 pour constater l’avancement des travaux et échanger avec les principaux responsables du secteur énergétique national. Cette visite témoigne de la volonté des autorités de remédier durablement au déficit en électricité qui affecte la capitale et plusieurs établissements publics essentiels, notamment les sites universitaires d’Ankatso et de Vontovorona.

L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement d’assurer une alimentation électrique plus stable pour les habitants d’Antananarivo, mais aussi de renforcer la capacité nationale de production sans dépendre d’importations coûteuses. Les discussions menées sur place ont permis de mettre en avant la collaboration entre le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures, la direction générale de la JIRAMA et les techniciens mobilisés sur le terrain. Ensemble, ils ont dressé un état des lieux précis des opérations de réhabilitation et des impacts attendus une fois les groupes électrogènes remis en service.

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Une visite présidentielle pour superviser l’avancement des réparations

La remise en état des installations de la JIRAMA à Ambohimanambola fait partie d’un vaste effort gouvernemental destiné à redresser le système énergétique national. Dans ce cadre, la Présidence de la République suit de près le déroulement des opérations. Le Colonel Rampanarivo Solofoniaina Thierry, conseiller spécial auprès de la Présidence, s’est rendu sur le site afin d’évaluer concrètement la progression des travaux de réhabilitation. Cette démarche illustre la volonté du gouvernement de maintenir un contrôle direct sur les actions entreprises pour garantir la réussite du projet.

Sur place, le conseiller présidentiel a pris connaissance des différentes étapes de la réparation des groupes électrogènes. Ces machines, essentielles à la fourniture d’électricité de la capitale, avaient connu d’importantes pannes techniques qui ont contribué au déséquilibre de la production énergétique. Trois des quatre groupes étaient à l’arrêt depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’alimentation du réseau d’Antananarivo. Leur remise en marche constitue donc une priorité nationale.

Les techniciens mobilisés pour cette mission ont présenté l’état d’avancement des travaux et détaillé les mesures prises pour remettre les équipements en service dans les meilleurs délais. Grâce à la livraison récente des pièces et matériels nécessaires, les opérations de réparation ont pu progresser rapidement. Le suivi régulier par les autorités vise à s’assurer que les délais soient respectés et que la qualité des interventions soit conforme aux exigences techniques imposées par la JIRAMA et le ministère de tutelle.

Cette présence d’un représentant de la Présidence sur le terrain traduit également la volonté du gouvernement d’instaurer une culture de transparence et de responsabilité dans la gestion des infrastructures publiques. Le secteur énergétique, pilier du développement économique et social, fait l’objet d’une attention particulière afin de restaurer la confiance de la population dans les capacités de l’État à garantir un service public stable et efficace.

Une réunion de concertation pour coordonner les acteurs du secteur énergétique

À la suite de la visite de terrain, une réunion de concertation s’est tenue sur le site même de la centrale d’Ambohimanambola. Celle-ci a réuni plusieurs personnalités clés, parmi lesquelles le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, Ralitera Ny Ando Jurice, le directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss, ainsi que des ingénieurs et techniciens responsables des opérations de maintenance. L’objectif de cette rencontre était de discuter des solutions concrètes à apporter au déficit énergétique qui touche la capitale et les infrastructures universitaires environnantes.

Les échanges ont porté sur la nécessité d’une coordination étroite entre les différentes entités impliquées. Le ministre a souligné l’importance de maintenir une communication fluide entre la JIRAMA et les équipes techniques afin de garantir une efficacité maximale dans la mise en œuvre du programme de réhabilitation. Il a également rappelé que la réduction du déficit énergétique constitue une priorité du gouvernement, non seulement pour améliorer la qualité de vie des citoyens, mais aussi pour soutenir la compétitivité des entreprises et des institutions publiques.

Le directeur général de la JIRAMA a, pour sa part, insisté sur l’engagement de la société à mener à bien cette opération stratégique. Selon lui, la remise en marche des trois groupes électrogènes défectueux permettra une augmentation significative de la capacité de production, contribuant ainsi à atténuer les coupures de courant qui pénalisent le quotidien des habitants et le fonctionnement des services essentiels. Les techniciens ont confirmé que les réparations devraient permettre de regagner jusqu’à 20 MW sur les 30 MW de déficit estimé à Antananarivo.

Les discussions ont également abordé la question de la maintenance préventive, considérée comme un élément central pour éviter de nouvelles pannes à l’avenir. L’accent a été mis sur la nécessité d’investir durablement dans l’entretien régulier des équipements et la formation continue du personnel technique. Cette approche vise à consolider les performances du réseau et à garantir la durabilité des infrastructures existantes.

Des équipements achetés localement pour soutenir l’économie nationale

L’un des aspects marquants de ce projet de réhabilitation réside dans l’origine des équipements utilisés. Les pièces et matériels destinés à la réparation des groupes électrogènes ont été acquis localement, pour une valeur totale de 3,3 milliards d’Ariary. Ce choix de recourir à des fournisseurs nationaux s’inscrit dans une logique de souveraineté économique et de valorisation du savoir-faire local.

L’achat sur le marché malgache a permis de réduire considérablement les délais de livraison, souvent allongés par les procédures d’importation. Cette décision a également contribué à dynamiser le tissu économique interne, en sollicitant les entreprises locales spécialisées dans la fourniture de matériel industriel et électrique. Elle illustre la volonté des autorités de promouvoir une économie circulaire, fondée sur la production et la consommation locales, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers.

Les techniciens ont salué la qualité des équipements obtenus, répondant aux normes techniques requises pour la réhabilitation des machines de la JIRAMA. Leur installation permettra non seulement de remettre en service les groupes électrogènes, mais aussi d’optimiser leurs performances pour assurer une meilleure stabilité du réseau. Cette orientation démontre qu’il est possible, à Madagascar, de mobiliser des ressources locales pour résoudre des problématiques d’infrastructure majeures, à condition de coordonner efficacement les acteurs publics et privés.

En outre, le recours à des produits fabriqués ou distribués localement permet d’assurer une maintenance plus aisée sur le long terme. Les techniciens pourront ainsi se procurer rapidement les pièces de rechange nécessaires sans dépendre de chaînes d’approvisionnement internationales. Cette autonomie renforcée contribuera à la pérennité du réseau électrique et à la fiabilité du service public de l’énergie.

Un impact attendu sur la stabilité énergétique d’Antananarivo

Le déficit énergétique de la capitale, estimé à 30 MW, a eu des conséquences notables sur la vie quotidienne des habitants et le bon fonctionnement des infrastructures publiques. Les coupures fréquentes d’électricité ont affecté aussi bien les ménages que les entreprises et les établissements universitaires. La remise en service des trois groupes électrogènes à Ambohimanambola devrait permettre de réduire significativement ce déséquilibre.

Selon les techniciens de la JIRAMA, les réparations permettront d’ajouter environ 20 MW à la capacité actuelle de production. Cet apport substantiel aura un effet direct sur la fréquence et la durée des coupures de courant, améliorant ainsi la stabilité du réseau. Cette amélioration profitera en priorité à la capitale, mais bénéficiera également aux zones périphériques, notamment Ankatso et Vontovorona, où se trouvent des infrastructures universitaires dont le fonctionnement dépend étroitement de l’alimentation électrique.

Le ministre de l’Énergie a rappelé que la sécurité énergétique constitue un élément fondamental du développement durable. L’accès régulier à l’électricité conditionne la réussite des politiques publiques dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la production industrielle. C’est pourquoi l’État s’emploie à diversifier les sources d’approvisionnement et à renforcer les capacités de production, notamment par des projets de réhabilitation comme celui d’Ambohimanambola.

L’impact attendu ne se limite pas à la simple réduction des délestages. À moyen terme, l’amélioration de la production permettra de stabiliser la tension du réseau, d’éviter les fluctuations de voltage et de réduire les risques de pannes d’équipements électriques dans les foyers et les entreprises. Les acteurs économiques pourront ainsi bénéficier d’une alimentation plus fiable, propice à la relance des activités et à la création d’emplois.

Une étape décisive dans la stratégie nationale de redressement énergétique

Le chantier d’Ambohimanambola s’inscrit dans une stratégie plus large de redressement du secteur énergétique national. Les autorités ont conscience que la stabilité électrique constitue un levier essentiel pour le développement économique et social. C’est pourquoi la Présidence, en collaboration avec le ministère de l’Énergie et la JIRAMA, multiplie les initiatives visant à moderniser les infrastructures et à optimiser la gestion du réseau.

La réhabilitation des groupes électrogènes représente un jalon significatif de ce programme. Elle démontre que des solutions concrètes peuvent être mises en œuvre localement pour pallier les insuffisances structurelles du système. En misant sur la réparation des équipements existants plutôt que sur l’achat de nouveaux dispositifs importés, le gouvernement adopte une approche pragmatique et économiquement rationnelle. Cette démarche s’inscrit dans une logique de durabilité et de valorisation des ressources disponibles sur le territoire.

Par ailleurs, la collaboration entre les différentes institutions publiques et les techniciens témoigne d’un engagement collectif pour atteindre un objectif commun : garantir à la population un accès fiable et équitable à l’électricité. Le suivi rapproché par la Présidence et la tenue régulière de réunions de concertation visent à instaurer un modèle de gouvernance axé sur la rigueur, la transparence et la réactivité.

Ce projet de réhabilitation pourrait servir d’exemple pour d’autres installations du pays confrontées à des difficultés similaires. Il illustre la possibilité d’une synergie entre volonté politique, expertise technique et dynamisme économique local. Si les résultats escomptés se concrétisent, la centrale d’Ambohimanambola deviendra un symbole de renouveau pour la JIRAMA et un témoignage de la capacité du pays à relever ses propres défis énergétiques.

Conclusion

La réhabilitation des groupes électrogènes de la JIRAMA à Ambohimanambola marque une avancée majeure dans la lutte contre le déficit énergétique qui affecte la capitale. L’implication directe de la Présidence de la République, la coordination entre le ministère de l’Énergie et la direction générale de la JIRAMA, ainsi que le recours à des équipements locaux traduisent une volonté claire de redonner au pays les moyens de sa propre autonomie énergétique.

Avec une augmentation attendue de 20 MW de la capacité de production, ce projet apportera un soulagement tangible aux habitants d’Antananarivo et aux institutions qui dépendent de l’électricité pour fonctionner. Il démontre qu’une gestion rigoureuse, associée à une mobilisation concertée des acteurs publics et privés, peut ouvrir la voie à un redressement durable du secteur énergétique national.

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