En Uruguay aussi, la réforme des retraites suscite la mobilisation des citoyens, avec une journée de grève appelée par le PIT-CNT, l'unique centrale syndicale, pour protester contre les mesures proposées par la coalition de droite au pouvoir.
Des travailleurs de différents secteurs, tels que l'éducation, les transports, la santé et la banque, ont débrayé à Montevideo le 22 mars pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement uruguayen. La réforme prévoit notamment de repousser progressivement l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans, de converger les régimes particuliers, de modifier le mode de calcul des pensions et de fournir un supplément solidaire pour les petites retraites. Les manifestants et l'intersyndicale ont dénoncé une réforme « criminelle », « impopulaire » et « injuste », affirmant qu'elle sacrifierait les travailleurs et les secteurs les plus vulnérables de la société. La coalition de droite, majoritaire à la chambre des députés, examine actuellement le texte adopté par le Sénat en décembre 2022.
Le débat autour du projet de réforme des retraites du gouvernement uruguayen a provoqué une forte opposition de la part des travailleurs de différents secteurs, qui ont déclenché un débrayage le 22 mars à Montevideo. La réforme prévoit une convergence des régimes particuliers, un nouveau mode de calcul pour les pensions, une augmentation de l'âge légal de départ à la retraite et un supplément solidaire pour les petites retraites. Les manifestants et l'intersyndicale ont qualifié cette réforme de « criminel », « impopulaire » et « injuste », déclarant qu'elle affectait les travailleurs et les secteurs les plus vulnérables de la société. Le texte a été adopté par le Sénat en décembre 2022 et est actuellement en cours de débat à la chambre des députés, où la coalition de droite détient la majorité.