Marc Ravalomanana exhorte l’armée à assumer ses responsabilités face à la nationalité française d’Andry Rajoelina.
Dans une récente déclaration, Marc Ravalomanana, ancien président de Madagascar et chef du parti Tiako i Madagasikara (TIM), s’est exprimé au sujet de la double nationalité d’Andry Rajoelina, président en exercice. Ravalomanana a particulièrement interpellé l’armée malgache, lui demandant de prendre ses responsabilités dans cette affaire. Lors du « second dialogue pour un Processus électoral transparent et inclusif » organisé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Ravalomanana a déclaré que le président ne devrait plus diriger les cérémonies nationales et que l’armée ne devrait plus lui obéir. Il a qualifié cette situation de haute trahison, appelant Rajoelina à démissionner. Pourtant, la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy, est restée silencieuse face à ces accusations.
Ravalomanana a également profité de cette occasion pour critiquer le traitement réservé à son parti politique lors des derniers congrès régionaux. Il a pointé du doigt l’inégalité existante entre les partis politiques et a exhorté la CENI à prendre des mesures pour remédier à cette situation. Il a exprimé son mécontentement quant au traitement réservé au TIM lors de ces congrès et a insisté sur la nécessité d’une égalité de traitement pour tous les partis politiques. En réponse, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, a invité Ravalomanana à respecter les lois en vigueur et à mieux les comprendre, soulignant que des dispositions avaient déjà été prises pour le TIM, mais que le parti avait choisi de tenir son meeting dans un lieu non autorisé.



