Madagascar : la médecine traditionnelle n’a pas fait l’unanimité auprès du ministère de la Santé

Suite aux annonces relayées sur les réseaux sociaux concernant la formation de tradipraticiens en seulement trois mois, le ministère de la Santé publique a publié une note affirmant qu’il ne délivre aucune autorisation pour la formation à la médecine traditionnelle.

Le ministère de la Santé publique a rapidement réagi aux préoccupations au sujet d’une association offrant une formation intensive en médecine traditionnelle qui a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Le ministère a souligné dans une note que les centres de formation en médecine traditionnelle ne sont pas autorisés, car les connaissances sont transmises par la succession et non par une formation. Le ministre de tutelle a également précisé que l’association en question n’avait pas reçu d’autorisation du ministère et que des mesures seraient prises pour assurer la légalité de ses actions. Le ministère enquête aussi sur l’utilisation de matériels non éprouvés scientifiquement comme le Bioscan.

Le ministère de la Santé rappelle que l’ouverture d’un cabinet de soins ou d’un centre de formation en santé nécessite une autorisation délivrée par le ministre de la Santé. Seuls les cabinets ayant reçu une autorisation régulière peuvent afficher un panneau de signalisation et une plaque indicateur, mais sans y inclure des informations telles que le nom et prénom, la dénomination ou les qualifications. Des descentes sont organisées pour surveiller les infractions, et les sanctions administratives sont appliquées en cas de non-respect des lois en vigueur. Après un rappel à l’ordre, l’association offrant des formations en médecine traditionnelle a décidé de suspendre ses cours et de soumettre les documents nécessaires pour régulariser ses activités.

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