Dans une démarche exceptionnelle, les chefs des agences les plus influentes de l’Organisation des Nations Unies ont conjointement appelé à une trêve humanitaire immédiate dans le conflit opposant Israël et le Hamas. Leur déclaration conjointe, publiée ce dimanche, est un cri d’alarme face à la tragédie humaine qui se déroule sous les yeux du monde entier.
Un cri pour la paix
« L’urgence d’une trêve humanitaire » est le titre du communiqué qui tranche par son urgence et son unité. « Trop, c’est trop. Ceci doit cesser maintenant », martèlent les dirigeants, insistant sur les trente jours de conflit qui ont vu un nombre effroyable de victimes civiles à Gaza.
Le lourd tribut de la guerre
La guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas, a déjà fait des milliers de victimes. Le communiqué révèle un bilan effarant : près de 9 770 morts à Gaza, dont la moitié sont des enfants, selon le Hamas, tandis qu’en Israël, plus de 1 400 personnes ont perdu la vie, principalement des civils tués le jour de l’attaque.
Assiégés et sans défense
Les hauts responsables de l’ONU décrivent une situation insoutenable à Gaza où la population est « assiégée et attaquée », privée de ressources vitales et ciblée jusque dans les refuges, les hôpitaux, et les lieux de prière. Une situation jugée « inacceptable » par ces représentants de la communauté internationale.
Appel à l’action
Le communiqué presse aussi le Hamas de libérer les plus de 240 otages capturés et retenus depuis le 7 octobre. Il exhorte toutes les parties à honorer leurs engagements envers le droit international et à permettre l’acheminement de vivres, d’eau potable, de médicaments et de carburant pour secourir les habitants de Gaza.



