Bonginkosi Emmanuel Nzimande, ministre sud-africain de la Science, de la Technologie et de l’Innovation

L’Afrique du Sud a fait de la science, de la technologie et de l’innovation un levier central de son développement économique et social. À la tête de ce portefeuille stratégique depuis juillet 2024 se trouve Bonginkosi Emmanuel Nzimande, plus connu sous le surnom de « Blade » Nzimande, une figure politique de longue date, à la fois intellectuel, ancien militant anti-apartheid et dirigeant de parti.

Né en 1958 dans le quartier de KwaDambuza, près de Pietermaritzburg, dans la province du KwaZulu-Natal, Nzimande appartient à cette génération de responsables sud-africains forgés par les luttes des années 1970 et 1980 contre l’apartheid. Il a d’abord fait carrière comme universitaire, spécialiste de la psychologie et de la sociologie du travail, avant de rejoindre le gouvernement à partir de 2009. Son parcours est marqué par une constante : la conviction que l’éducation, la connaissance scientifique et l’organisation du monde du travail sont au cœur de toute transformation sociale durable.

En juillet 2024, dans le cadre de la reconfiguration du gouvernement sud-africain, le portefeuille de la Science, de la Technologie et de l’Innovation est rétabli comme ministère de plein exercice. Blade Nzimande en devient l’occupant, avec la responsabilité directe du Department of Science and Innovation (DSI), chargé de coordonner et de financer la recherche scientifique, le développement technologique et l’innovation dans le pays. Cette nomination s’inscrit dans la continuité d’une longue implication ministérielle dans l’enseignement supérieur, la science et la technologie, mais aussi dans les transports.

À l’heure où l’Afrique du Sud cherche à renforcer son système national d’innovation, à développer des infrastructures de recherche et à se positionner sur des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, la trajectoire personnelle et politique de Nzimande permet de mieux comprendre la façon dont Pretoria articule désormais science, justice sociale et souveraineté technologique.

Des origines modestes à la formation d’un intellectuel engagé

Bonginkosi Emmanuel Nzimande voit le jour le 14 avril 1958 à KwaDambuza, près de Pietermaritzburg, dans l’actuelle province du KwaZulu-Natal. Issu d’un milieu modeste, il grandit dans un contexte marqué par les contraintes du système d’apartheid et les limites imposées à l’éducation des populations noires. Sa scolarité se déroule dans des établissements de la région d’Edendale, où il obtient son diplôme de fin d’études secondaires à Georgetown High en 1975.

En 1976, il s’inscrit à l’Université de Zululand pour y préparer un Bachelor of Arts en administration publique et en psychologie. Très tôt, il s’implique dans la vie étudiante, notamment lors d’actions contre l’octroi d’un doctorat honorifique à Mangosuthu Buthelezi, figure politique zouloue controversée au sein du mouvement anti-apartheid. Cette période d’engagement sur le campus correspond aussi à une montée des mobilisations étudiantes à l’échelle nationale, dans le sillage des soulèvements de Soweto.

Après avoir obtenu sa licence, Nzimande poursuit un parcours universitaire soutenu. Il réalise un Honours en psychologie à l’Université du Natal en 1980, puis un Master en psychologie industrielle en 1981. Il obtient ensuite un doctorat en philosophie, spécialisé en sociologie, à l’Université du Natal, avec une thèse consacrée à la formation de classe de la petite bourgeoisie africaine dans le monde du travail sud-africain après 1973. Ce travail s’inscrit dans une réflexion plus large sur les liens entre capitalisme, travail salarié, ségrégation raciale et mobilisation politique.

Au-delà de ses titres universitaires, la trajectoire de Nzimande est profondément liée à la politisation des campus et au rôle des étudiants dans la lutte contre l’apartheid. Il rejoint l’Azanian Students’ Organisation (Azaso), structure étudiante qui se détache progressivement de la tradition du Black Consciousness pour se rapprocher du courant « charte », aligné sur le programme de l’African National Congress (ANC). L’écoute des émissions de Radio Freedom et de Radio Moscow contribue à sa formation politique et idéologique, en l’ouvrant aux analyses marxistes et aux perspectives de l’ANC en exil.

En parallèle, Nzimande commence à travailler comme psychologue industriel et se rapproche du mouvement syndical. Au début des années 1980, il collabore avec les syndicats dans l’industrie sucrière, organise des séminaires sur les grilles de classification des emplois et s’investit dans l’éducation ouvrière. Il devient ensuite maître de conférences à l’Université de Zululand (campus d’Umlazi), puis à l’Université du Natal, tout en participant au South African Labour Bulletin et à des projets liant culture, travail et contestation politique.

Cet itinéraire fait de lui, dès la fin des années 1980, une figure à la croisée du monde académique, du syndicalisme et de la lutte politique, un profil qui marquera son approche ultérieure des politiques publiques en matière d’éducation, de travail et de science.

Un acteur central du Parti communiste sud-africain et de l’alliance tripartite

Nzimande rejoint officiellement le South African Communist Party (SACP) en 1988, dans un contexte où le parti, longtemps interdit, joue un rôle important au sein de la lutte anti-apartheid et dans l’alliance tripartite avec l’ANC et la centrale syndicale COSATU. Au fil des années 1990, il y occupe des fonctions croissantes, jusqu’à être élu secrétaire général du SACP en 1998, poste qu’il conserve pendant près d’un quart de siècle, jusqu’en juillet 2022. (Wikipédia)

Comme secrétaire général, il s’affirme comme l’une des voix les plus en vue de la gauche au sein de l’alliance, défendant une orientation résolument anti-néolibérale, critique à l’égard des politiques économiques de la présidence de Thabo Mbeki. Il prend position sur des sujets tels que la privatisation, la réforme du secteur financier ou le rôle de l’État dans la redistribution des richesses, notamment à travers la Financial Sector Campaign Coalition, qu’il préside.

Parallèlement, Nzimande siège à plusieurs reprises au Comité exécutif national de l’ANC (National Executive Committee, NEC). Selon les biographies officielles, il en est membre de 1994 à 2017, puis à nouveau de 2019 jusqu’à la fin de 2022. Cette double appartenance – direction du SACP et instance dirigeante de l’ANC – illustre le rôle charnière qu’il occupe entre les deux formations, au cœur de la mécanique de l’alliance tripartite qui structure la vie politique sud-africaine depuis 1994.

En juillet 2022, après avoir quitté le secrétariat général du SACP, Nzimande est élu président national (National Chairperson) du parti, fonction dans laquelle il poursuit son influence au sein de l’organisation communiste. Cette continuité illustre la place durable qu’il occupe dans l’orientation stratégique du SACP, en particulier sur les questions de développement industriel, de réforme du système financier et de rôle de l’État dans la planification.

Au fil des ans, ses prises de position critiques à l’égard de certaines décisions gouvernementales – y compris au sein de son propre camp – lui valent un profil de figure parfois controversée, mais centrale. Des analyses de la presse sud-africaine soulignent, par exemple, ses critiques contre la présidence Mbeki, mais aussi, plus tard, des désaccords avec Jacob Zuma sur la manière de conduire des remaniements ministériels. Malgré ces tensions internes, il demeure une référence constante dans le débat sur l’orientation économique et sociale du pays, notamment sur la place des services publics, de l’éducation et de l’investissement dans la recherche.

Du portefeuille de l’Enseignement supérieur à celui de la Science, de la Technologie et de l’Innovation

Blade Nzimande rejoint le gouvernement pour la première fois en mai 2009, lorsque le président Jacob Zuma lui confie le nouveau portefeuille de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation (Higher Education and Training). Ce ministère vient d’être créé, l’éducation ayant été scindée en deux volets : l’enseignement de base et l’enseignement supérieur. Il conserve ce rôle jusqu’en octobre 2017, supervisant l’ensemble du secteur post-scolaire, des universités jusqu’aux établissements de formation technique et professionnelle.

Son passage à l’Enseignement supérieur se déroule dans un contexte marqué par une forte pression sociale autour des droits des étudiants, de l’accès à l’université et du coût des études. Des mouvements tels que Rhodes Must Fall et, plus largement, les mobilisations étudiantes contre les frais universitaires suscitent des tensions sur les campus, ainsi que des débats sur la transformation des institutions héritées de l’apartheid. Nzimande prend parfois des positions critiques à l’égard de ces protestations, dénonçant certaines formes de violence ou d’instrumentalisation politique des mobilisations.

En 2018, après une période de retrait du gouvernement, il est rappelé au cabinet, cette fois comme ministre des Transports dans le premier gouvernement de Cyril Ramaphosa. Il occupe ce poste de février 2018 à mai 2019, avec la responsabilité de dossiers structurants comme les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, essentiels à l’économie sud-africaine.

À partir de mai 2019, une nouvelle réorganisation du gouvernement regroupe les compétences de l’enseignement supérieur et de la science au sein d’un seul portefeuille : Nzimande devient alors ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie. À ce titre, il assume à la fois la supervision du Department of Higher Education and Training et de l’ancienne structure en charge de la science et de la technologie. Ce portefeuille élargi reste en place jusqu’en juin 2024.

En juillet 2024, dans le cadre d’une reconfiguration qui redonne une existence ministérielle distincte à la science et à la technologie, le poste de ministre de la Science, de la Technologie et de l’Innovation est rétabli. Blade Nzimande en devient le titulaire à compter du 3 juillet 2024, tandis que le ministère de l’Enseignement supérieur est confié à une autre personnalité. Cette séparation traduit la volonté d’accorder une place plus affirmée à l’agenda scientifique et technologique dans l’appareil d’État, distinct de la gestion du système éducatif post-scolaire.

En tant que ministre de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, Nzimande a pour principale administration de rattachement le Department of Science and Innovation (DSI). Cette structure gouvernementale est chargée de « promouvoir le développement socio-économique par la recherche et l’innovation » en fournissant un cadre, des ressources et des instruments de politique publique en matière de science et de technologie. Pour un responsable dont la carrière a été façonnée par l’éducation, la sociologie du travail et l’engagement dans le mouvement ouvrier, cette fonction place au centre de son action la question de l’utilisation sociale de la connaissance scientifique.

Un portefeuille stratégique : bâtir le système national d’innovation sud-africain

Le Department of Science and Innovation se définit comme l’organe moteur de la politique sud-africaine en matière de science, technologie et innovation (STI). Sa mission consiste à favoriser un environnement propice à la recherche, à financer les grandes infrastructures scientifiques, à former des compétences dans les disciplines critiques et à encourager l’innovation dans les secteurs clés de l’économie.

Depuis la création du premier ministère consacré à la science et à la technologie en 2004, puis à travers les réorganisations successives, l’Afrique du Sud s’est dotée d’un « système national d’innovation » (National System of Innovation, NSI) associant universités, organismes de recherche, agences de financement, plateformes technologiques et entreprises. La mission du ministre est d’assurer la cohérence de ce système, d’orienter les priorités de recherche et de veiller à ce que les investissements publics se traduisent par des retombées sociales et économiques concrètes.

Dans ce cadre, Blade Nzimande insiste sur la nécessité d’une gouvernance renforcée des entités relevant de la science, de la technologie et de l’innovation. Dans des interventions rapportées par la presse spécialisée, il souligne que la direction des organismes publics de recherche, des conseils scientifiques et des agences doit être stable, responsable et alignée sur les objectifs stratégiques du pays. Il met en avant le besoin d’une meilleure communication entre le département et ses entités, estimant que ce dialogue est indispensable pour obtenir une véritable cohérence des politiques et améliorer la production scientifique au niveau national.

Les orientations du DSI, sur la période récente, mettent l’accent sur plusieurs axes : le financement d’infrastructures de recherche de pointe, la formation et la rétention de chercheurs qualifiés, ainsi que l’appui à l’innovation dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, de l’agriculture ou encore de la santé. Le ministère soutient par exemple des programmes autour de l’astronomie (avec de grands projets comme le Square Kilometre Array), des technologies de l’information, ou des biotechnologies, considérés comme des domaines dans lesquels l’Afrique du Sud dispose d’atouts scientifiques et où elle peut jouer un rôle régional majeur.

Au-delà des infrastructures, l’enjeu est également de favoriser l’émergence de petites et moyennes entreprises innovantes, de stimuler la recherche appliquée et d’encourager la transformation des découvertes scientifiques en produits et services commercialisables. Les instruments de politique publique comprennent des incitations fiscales, des fonds de soutien à la recherche-développement dans le secteur privé et des partenariats public-privé. Dans son rôle de ministre, Nzimande met en avant le lien entre ces dispositifs et la nécessité de créer des emplois qualifiés, de soutenir l’industrialisation et de réduire les inégalités héritées de l’apartheid.

Le portefeuille de la Science, de la Technologie et de l’Innovation a également une dimension internationale forte. Le DSI coopère avec de nombreux partenaires étrangers, qu’il s’agisse de programmes de recherche conjoints, de financements multilatéraux ou de participation à des infrastructures globales. Dans ce contexte, le ministre joue un rôle de représentation de l’Afrique du Sud dans les forums internationaux sur la science et l’innovation, et participe aux débats sur le partage des bénéfices de la recherche, la circulation des scientifiques et la régulation des technologies émergentes.

Intelligence artificielle, conflits et éthique : la science au cœur des débats globaux

L’un des thèmes sur lesquels Blade Nzimande s’exprime de plus en plus, en tant que ministre de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, concerne les enjeux éthiques des technologies émergentes, en particulier l’intelligence artificielle (IA). Lors de la World Conference of Science Journalists (WCSJ) organisée à Pretoria en 2025, il a mis en garde contre les risques liés à l’usage de l’IA dans les conflits contemporains et dans la production de l’information.

Dans ses interventions, rapportées par des médias spécialisés, Nzimande souligne que la diffusion de systèmes d’IA de plus en plus puissants pose des questions graves sur la manipulation de l’information, la désinformation, la propagande et la capacité de certains États ou acteurs privés à influencer les opinions publiques à grande échelle. Il appelle à un renforcement de la vigilance face aux usages détournés de la technologie, en particulier lorsque celle-ci est déployée dans des contextes de guerre ou de violations massives des droits humains.

Il pose, à cette occasion, une question qui relie directement science, journalisme et justice internationale : comment les journalistes scientifiques doivent-ils se positionner dans un monde où certains pays continuent de vendre des armes à d’autres États accusés de crimes graves, tout en développant et en exportant des technologies de pointe, y compris dans le domaine de l’IA ? Cette interrogation illustre la manière dont le ministre conçoit la science non pas comme un secteur neutre, mais comme un champ traversé par des enjeux éthiques et politiques majeurs.

Ces prises de position s’inscrivent dans une réflexion plus large sur la gouvernance globale de l’IA, la régulation des algorithmes et la responsabilité des États comme des entreprises technologiques. Tout en soulignant les opportunités offertes par l’IA pour la recherche, l’industrie ou les services publics, Nzimande insiste sur le besoin de cadres normatifs solides, d’instances de régulation et d’un débat démocratique sur les usages admissibles et les limites à poser.

Pour l’Afrique du Sud, pays à la fois émergent, industrialisé et marqué par de fortes inégalités, la question est de savoir comment exploiter les bénéfices de ces technologies sans aggraver les fractures sociales ou reproduire des dépendances technologiques vis-à-vis des grandes puissances. Les discours du ministre, à l’occasion de conférences internationales, font écho à ces préoccupations, en insistant sur la nécessité d’une coopération scientifique qui ne se réduise pas à l’importation de solutions techniques, mais qui renforce la capacité locale en matière de recherche, de formation et de régulation.

Dans ce paysage, le rôle du journalisme scientifique, que Nzimande met en avant, est crucial : informer le public, contextualiser les innovations, dévoiler les intérêts économiques et géopolitiques en jeu, et contribuer à un débat public éclairé sur les orientations technologiques du pays.

Un profil à la croisée de l’éducation, du travail et de l’innovation

La figure de Bonginkosi Emmanuel « Blade » Nzimande résume plusieurs dimensions clés de la trajectoire sud-africaine depuis la fin de l’apartheid : l’importance de l’éducation comme outil de transformation sociale, le rôle des mouvements ouvriers et étudiants dans la politisation des élites, et la centralité croissante de la science et de la technologie dans les stratégies de développement.

Son parcours d’universitaire – formé à la psychologie, à la sociologie du travail et à l’analyse des classes sociales – irrigue sa manière d’aborder les politiques publiques. La thèse qu’il consacre à la petite bourgeoisie africaine dans le monde du travail industriel, ainsi que ses nombreuses publications sur l’éducation, la société civile, la violence et le socialisme, témoignent d’un intérêt constant pour les liens entre structure économique, organisation du travail et conscience politique.

Comme responsable politique, il a occupé des fonctions centrales dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, des transports et, aujourd’hui, de la science et de l’innovation. De la création du ministère de l’Enseignement supérieur en 2009 à la réactivation du portefeuille de la Science, de la Technologie et de l’Innovation en 2024, il a accompagné plusieurs réorganisations de l’appareil d’État, reflétant les priorités changeantes de l’Afrique du Sud post-apartheid.

Son inscription durable au cœur de l’alliance tripartite ANC–SACP–COSATU, notamment comme secrétaire général puis président du SACP, souligne la continuité de son engagement sur une ligne politique de gauche, attachée au rôle de l’État, à la régulation du secteur financier et à la défense des services publics. Cette orientation se retrouve aujourd’hui dans la manière dont il articule la politique scientifique avec les objectifs de réduction des inégalités, de développement industriel et de justice sociale.

Au sommet du ministère de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, Nzimande se trouve désormais à un poste où se rencontrent les défis de la transition numérique, de l’industrialisation, de la formation des compétences et de la souveraineté technologique. La mise en cohérence du système national d’innovation, le financement d’infrastructures de recherche, le développement des ressources humaines scientifiques et la régulation des technologies émergentes – en particulier l’intelligence artificielle – constituent autant de chantiers majeurs de son mandat.

Dans un paysage global marqué par la compétition technologique et les débats sur l’éthique de l’IA, son profil d’intellectuel issu de la lutte anti-apartheid et de responsable ancré dans une tradition de gauche confère à son action une tonalité particulière. Elle se traduit par une insistance sur l’usage socialement responsable de la science et de la technologie, sur leur contribution à la réduction des inégalités et sur la vigilance à l’égard des dérives possibles lorsque la puissance technologique se conjugue à des logiques de guerre ou de domination économique.

Ainsi, Bonginkosi Emmanuel Nzimande apparaît, à la tête du ministère sud-africain de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, comme l’un des artisans d’une politique qui cherche à faire de la connaissance scientifique non seulement un moteur de croissance, mais aussi un outil de justice sociale et de défense des droits humains, dans un pays encore marqué par les héritages de l’apartheid et pleinement inséré dans les débats globaux sur l’avenir de la technologie.

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